Méditation du Mardi 17 mai 2022

Pensée : On ne saurait séparer la miséricorde de Dieu de sa justice. Les deux doivent être gardés devant nous. Jésus est le SEUL habilité à juger les vivants et les morts. Aucun homme ne peut passer une condamnation sur la vie d’un autre. Ne tombons pas dans les pièges de l’accusateur qui se plait à garder les hommes dans les chaînes. Il ne cherche qu’à voler, détruire et tuer. Lorsqu’il nous a poussés dans le péché, il s’empresse de nous pousser s’il est possible en enfer. Que Dieu nous délivre de ses manigances et manipulations. Si nous voulons marcher avec Jésus, éloignons-nous du péché.

Note : Prendre le temps de lire le texte en entier, avant de passer à la section Étude.

Étude

Jean 8 :1-11; LSG

« 1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. »

Jean 8:1-2; LSG

Les menaces des principaux sacrificateurs et des juifs n’arrêtent pas Jésus. Le lendemain, il se rend au temple pour continuer à enseigner le peuple. Celui qui enseigne les Écritures transmet la connaissance de Dieu et celle de ces voies. Il les rend accessibles à ses auditeurs. Dans les Apôtres (le Nouveau Testament), le mot grec didaskó (enseigner) apparaît 97 fois. Cela traduit l’importance de l’enseignement. En effet, il est au cœur de la stratégie de production des disciples.

La montagne des oliviers est ainsi appelée à cause de la multitude d’oliviers qui y poussaient. Elle est éloignée de Jérusalem d’environ cinq stades à l’Est, soit 925 mètres (Josèphe, Antiquités 20, 8, 6). C’est le lieu où Jésus se rendait soit seul ou avec ses disciples pour prier.

Lorsque le monde fait peser sur nous une grande pression, nous devons trouver dans le lieu de la prière, la force de continuer à faire les choses que le Père a mise devant nous. De la même manière qu’il y avait toujours du feu sur l’autel de sacrifice et surtout sur l’autel des parfums, veillons à garder fonctionnel l’autel de la prière de nos vies. C’est à partir de la présence de notre Dieu que nous régnons dans ce monde.

Celui qui passe du temps dans la présence de Dieu sera toujours pertinent pour les gens de cette génération. Il sera un instrument utile dans les mains de son Seigneur. Il ne fera pas par la puissance ou la force de la volonté humaine, mais par l’Esprit du Seigneur.

« 3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, 4 ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 6 Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. »

Jean 8:3-6; LSG

Le mariage est le seul cadre légal où un homme et une femme peuvent avoir des relations sexuelles. Tout rapport sexuel en dehors de ce cadre est illicite et expose les protagonistes à de fâcheuses conséquences. On parlera de fornication lorsque les personnes impliquées ne sont pas mariées; et d’adultère lorsqu’au moins un des protagonistes est marié à une autre personne.

Sur la définition de l’adultère, Jésus est allé beaucoup plus loin que les pharisiens. Il déclare en effet que « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cÅ“ur. Â» Matthieu 5 :28; LSG.

Le péché est commis dans le cÅ“ur en premier; et puis il est consommé lorsque l’acte est posé. Ce principe est vrai pour tout péché.

Les scribes et les pharisiens ne désespèrent pas de trouver un moyen de stopper celui qu’il considère comme un imposteur; un ennemi de la Loi et des prophètes. Ils sont certains qu’il ne suit pas les enseignements de Moïse. Aussi ils reviennent vers Lui avec une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Ils Lui tendent un piège qui est presque parfait :

  • Si Jésus approuve la lapidation de la femme, il serait en opposition avec la Miséricorde de Dieu qu’il prêchait partout où il allait. Souvenons-nous qu’il allait chez les publicains; il accueillait les prostituées et tous ceux qui étaient considérés comme des perdus par les pharisiens.
  • Si Jésus dit ouvertement qu’il est opposé à la lapidation de la femme, il apparaîtra comme un opposant à la loi.

Dieu est Juste. Sa justice doit être satisfaite. Mais il est aussi Miséricordieux. Et il cherche à exprimer toutes les dimensions de son Être dans ses interactions avec ses créatures.

La croix est l’exemple parfait de l’action simultanée de la miséricorde de Dieu et de sa justice. C’est sa miséricorde qui donne Jésus là où nous n’avions pas d’agneau sans défaut pour faire l’expiation de nos péchés. Celui qui met sa confiance dans la transaction de la croix est délivré de la mort et du péché. C’est la justice de Dieu qui est ici à l’œuvre.

Dieu a pu manifester son amour sans violer sa justice. Ce qui est merveilleux c’est que dans cette transaction, même les droits de Lucifer n’ont pas été violés. Les droits des hommes ne sont pas violés parce qu’ils ont la liberté de choisir s’ils acceptent ou pas l’offre du Père.

« 7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8 Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. »

Jean 8:7-9; LSG

Celui qui passe du temps dans la présence de Dieu sera toujours pertinent pour les gens de cette génération. Il sera un instrument utile dans les mains de son Seigneur. Il ne fera pas par la puissance ou la force de la volonté humaine, mais par l’Esprit du Seigneur.

Jésus ne fait pas d’effort pour fermer la bouche à ses adversaires; il les met « K.O. Â» ou « Ã©chec et math Â». La réponse qu’il leur donne ne vient pas de son intelligence. Le Saint-Esprit donne aux enfants de Dieu les réponses auxquelles ils n’ont jamais pensé chaque fois qu’ils sont mis en demeure de s’exprimer sur les choses du royaume de Dieu ou sur les choses de ce monde. C’est l’Esprit de dieu qui parle à travers la nouvelle création.

Jésus ne viole pas les Écritures. Comment pourrait-il Lui qui est le Parole de Dieu ? Il demande simplement à celui qui est sans péché de jeter le premier la prière.

Par la réponse qu’il donne, Jésus nous rappelle que le Père n’a pas remis le jugement des hommes aux hommes. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. C’est à Jésus que le Père a remis tout jugement. Nous n’avons pas le droit de condamner notre prochain. Nous pouvons l’exhorter, le reprendre et couper toute communion avec lui – suivant les étapes décrites par la parole (Matthieu 18:15-18). Mais nous n’avons pas l’autorité pour passer un jugement (une condamnation) sur qui que ce soit.

La femme se retrouve seule devant Jésus; le seul apte à juger les vivants et les morts.

Ce que pensent ou disent les gens de nous n’est pas le plus important; c’est ce que pense et dit Jésus qui est capital. Cherchons à savoir ce qu’il pense de nos vies. Car c’est devant Lui que tous comparaîtront un jour. Les chrétiens passeront devant le tribunal de Christ, et les damnés devant son trône blanc.

Telle que cette femme, chacun de nous sera seul. Ceux que nous suivons ne seront plus là. Chacun passera tout seul devant Celui qui est le commencement et la fin.

« 10 Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? 11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. »

Jean 8:10-11; LSG

Jésus n’est pas venu dans le monde pour condamner les hommes. Il n’est pas celui qui nous accuse à longueur de journée. Il savait quelle condition était la nôtre lorsqu’il quitta son trône pour venir. Il est venu comme l’Agneau sans défaut que nous n’étions pas capables de fournir pour l’expiation de nos péchés. Ce qu’il désire c’est détruire la puissance de la mort et du péché qui est à l’œuvre en nous.

Il commande à la femme d’aller en paix et de changer de vie. La paix avec Dieu demande que l’homme tourne le dos à Satan, au monde et à lui-même. Cela s’appelle la repentance. C’est le point de départ de la vie nouvelle en Jésus-Christ.

L’immersion dans l’eau scelle le miracle qui se produit dans la vie de celui qui croit que Jésus a pris sa place à la croix.

Il est fort probable que cette femme soit devenue, comme Nicodème, comme Zachée et les autres, une disciple du Seigneur. C’est l’amour de Dieu qui pousse les hommes à la repentance, et non la condamnation.

Que le Père nous aide à mettre en avant sa miséricorde et sa justice avec sagesse. Ne cachons pas aux hommes que le péché détruit la vie de celui qui en est l’esclave. Par ailleurs la fin est l’éternité passée loin de Dieu dans les tourments de l’enfer et de l’étang de feu et de soufre.

Devoir

Suivre Jésus
  • Lire Matthieu 28 :16-20 – Identifions les étapes de la production des disciples selon Jésus
  • Lire Genèse 2 :24 – Identifions les étapes définies par le Père. À quelle étape deviennent-ils une seule chair (relation sexuelle) ?
  • Lire Matthieu 5 :27-29
  • Lire Jean 3 :16-21
  • Lire Actes 6 :8-10

Requêtes

Père, remplis-moi de ta sagesse afin que je parle par ton Esprit chaque fois que j’ouvre la bouche.

NB: N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ.

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