Méditation du Mercredi 4 Mai 2022
Pensée : Par notre union avec Jésus, nous sommes pleinement comblés. Par Lui, c’est le TOUT de Dieu qui est venu habiter en nous. De nombreuses grâces sont disponibles autant pour nous que pour le monde qui souffre et meurt sans espoir. Jésus fait de son Église une porte du ciel sur la terre. Les anges désirent monter et descendre au-dessus de celui en qui Jésus habite. Tel est le privilège de la nouvelle création. Demeurons en Lui et apprenons ces voies. Nous verrons la gloire de Dieu.
Note : Prendre le temps de lire le texte en entier, avant de passer à la section Étude.
Étude
Jean 6 :1-14; LSG
« 1 Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. 2 Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades. 3 Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples. 4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. »
Jean 6:1-4; LSG
Jésus est la Porte du ciel sur la terre. Les foules le suivent parce qu’il émane de Lui l’atmosphère du ciel. Parce qu’il nage dans les eaux du Saint-Esprit, Dieu est libre d’opérer à travers Lui toutes sortes d’œuvres. Le ciel est ouvert au-dessus de la nouvelle création. Nous avons été crucifiés avec Christ, si nous vivons, ce n’est plus nous qui vivons, c’est Christ qui vit en nous. Par la foi nous pouvons faire l’expérience de la puissance du Saint-Esprit. Celui qui est passé par la croix est une nouvelle créature. Que personne ne se regarde plus seulement du point de vue humain ou naturel. Nous sommes du ciel. Les anges voudraient monter et descendre au-dessus du Roi des rois qui habite en nous. Apprenons à demeurer en Lui par la méditation et la mise en pratique des Écritures.
Si Jésus a célébré la Pâque comme l’Éternel l’avait institué par Moïse, la dernière fut pour Lui l’occasion d’expliquer aux disciples qu’il était l’Agneau de Dieu offert pour le salut de celui qui croit. Après la résurrection, les disciples de la nouvelle voie ne sacrifiaient plus d’agneau le 14 de Nissan. Au sujet des festivités et des cérémonies conduites par le souverain sacrificateur et les anciens du peuple dans le temple, la participation était certainement différente. Car il savait que Jésus était la pâque (L’agneau). L’expression « Paque…fête des juifs » traduit la différence dans la manière de marquer le 14 de Nissan et la fête de Pains sans levain qui suivait immédiatement (15-22 de Nissan).
Il est important de comprendre que les apôtres et les premières églises célébraient Pâque tous les 14 de Nissan. C’était l’occasion de se souvenir de ce que Jésus avait fait. Le 17 de Nissan est le jour de la fête des prémices. Il se souvenaient de sa résurrection. Il faut dire qu’avec l’ordonnance du pain et du vin, c’est pratiquement chaque fois qu’ils en prenaient qu’ils se souvenaient de ce que le Seigneur avait accompli pour nous.
« 5 Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire. »
Jean 6:5-6; LSG
Le Seigneur connait toute chose. Les questions qu’il nous pose ont pour but de nous faire réfléchir. Il veut nous ouvrir les yeux sur les choses toujours plus profondes de Dieu. Parfois, nous sommes trop confortables. Nous pensons avoir tout vu. Nous n’attendons plus rien de nouveau. Le Saint-Esprit doit nous bousculer en nous posant quelques questions. Prenons le temps d’aller où il conduit. Menons la réflexion jusqu’au bout. C’est en posant de bonnes questions que nous élargissons notre horizon. C’est la même manière que nous grandissons spirituellement.
« 7 Philippe lui répondit: Les pains qu’on aurait pour deux-cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. 8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit: 9 il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens? »
Jean 6:7-9; LSG
Un denier correspondait au salaire journalier d’un ouvrier. Si le salaire de deux-cents journées de travail d’un ouvrier était insuffisant pour nourrir convenablement la foule, il faut réaliser qu’elle était vraiment nombreuse. On a dénombré environ cinq-mille hommes – les femmes et les enfants n’étaient pas comptés. On avait donc une foule d’au moins dix milles si on suppose que seulement la moitié des épouses avaient suivi leur mari; et qu’elles étaient accompagnées d’un seul enfant.
Selon les disciples, nourrir cette masse de personnes est une mission impossible. Il n’y avait pas assez d’argent dans la bourse que tenait Judas.
Lorsqu’on suit leur raisonnement, nous réalisons qu’ils étaient réalistes. Ils s’appuyaient sur les informations sensorielles. Dans le naturel, les choses étaient impossibles. Comparons maintenant leurs attitudes à celle de Jésus. Le contraste est saisissant.
« 10 Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq-mille hommes. 11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. 12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. 13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. »
Jean 6:10-13; LSG
Jésus ignore le rapport de Philippe, d’André et certainement des autres disciples. Selon ce rapport on ne peut pas nourrir cette multitude.
Jésus poursuit simplement avec les instructions reçues du Saint-Esprit. Il demande à faire asseoir la foule par groupe de cinquante. Pourquoi cinquante et non pas quarante ou trente. On les fait asseoir par groupe de cinquante parce que le Père a dit cinquante. Apprenons à demeurer dans les limites de ce que le Père ordonne.
Au sujet du chiffre cinquante, il est intéressant de noter qu’il y a cinquante jours qui séparent la résurrection de Jésus de Pentecôte. Le don de Dieu est répandu abondamment sur l’Église ce jour spécial. L’abondance de la grâce de Dieu allait être démontrée par le miracle de la multiplication de cinq pains et de deux poissons. Notre Dieu n’est pas limité. Si nous avons la bonne volonté et que nous sommes dociles, nous mangerons les meilleures choses du ciel.
Le Père veut nous sortir des limitations dans lesquelles le monde nous a placées. Parfois, c’est le confort qui nous a rendus paresseux. Nous préférons dresser des tentes plutôt que d’aller toujours plus loin.
La vérité c’est que tant que nous marchons avec le Seigneur, il nous montrera toujours de nouvelles choses. Attendons-nous à voir plus. Avec Lui, nous ferons des choses que les hommes disent impossibles. C’est Lui qui les fera pour nous.
Apprenons seulement ses voies, et faisons exactement ce que nous ordonne le Saint-Esprit. Il fera certainement la sienne. Il est plein de bonté et de miséricorde pour tous les hommes.
Il se presse de secourir ceux qui veulent marcher par le Saint-Esprit dans les traces de Jésus.
Les douze paniers restants nous invitent à ne pas nous inquiéter de la nourriture, du vêtement, des choses accessoires de ce monde. S’il nous a confié un mandat, il nous donnera les moyens de le remplir. Il est Jéhovah Jireh. Il est notre Provision. Nous avons tout ce dont nous avons besoin. Lorsque nous parlons ainsi c’est la pensée des trésors du ciel que nous avons à l’esprit. Souvenons-nous que Jésus ne tient pas compte de l’inquiétude de ses disciples parce qu’il voyait dans le monde spirituel.
Si notre appui est seulement dans ce monde parmi les hommes, nous n’aurons jamais la paix. Nous sommes même maudits, car il dit « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme» Jérémie 17 :5; LGS.
La nouvelle création renouvèle ses pensées pour agir comme Jésus. Si nous marchons sur la terre des hommes, nos regards sont sur Lui et nos pensées dans le ciel où se trouvent nos ressources.
« 14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. »
Jean 6:14; LSG
Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Il est venu afin que celui qui croit ait la vie éternelle. Les Écritures rendent témoignage de Lui. Et il n’y a pas de témoignages plus grands que celui des Écritures. Car c’est l’Esprit de Dieu qui nous parle à travers sa parole. Ceux qui suivent Jésus et qui voient la multiplication des pains se convertissent. Ils acceptent le témoignage du Saint-Esprit au sujet de Jésus.
Ainsi, les miracles seuls ne suffisent pas pour juger de la nature de ce qui se passe sous nos yeux. Car Satan aussi se déguise en ange de lumière. C’est le témoignage des Écritures qui nous devons chercher en premier.
Devoir
- Lire Ésaïe 1 :19-20
- Lire Jérémie 17 :5-7
- Lire Éphésiens 3 :20
- Lire Exode 16 :3-5
- Lire Jean 1 :51; Galates 2 :20
- Ne laissons pas le naturel nous ravir des choses merveilleuses que le Père veut nous montrer. Car par notre union avec Jésus nous sommes pleinement comblés. En sorte que tout est possible à celui qui croit.
Requêtes
Père, enseigne-moi tes voies. Je veux imiter Jésus mon Seigneur. Que Jéhovah Jireh soit manifesté dans à ma vie. Et que plusieurs soient rassasiés par les choses du ciel qui transitent à travers ma vie.
NB: N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5:21)
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