Méditation du jeudi 27 mars 2025 

Semaine de jeûne et de prières 

Thème : La rédemption de ta lignée 

Thème 4 : Annuler les dettes spirituelles héritées de nos pères 

Pensée 4 : Le manque de connaissance ne fait de bien à personne. Bien que nous ayons fait alliance avec le Dieu du ciel, nous pouvons être grandement limités si nous ne comprenons pas les lois spirituelles. Les dettes spirituelles héritées de nos pères doivent être soldées si nous voulons marcher libres. 

2 Samuel 21:1 ; LSG 

Étude 

L’histoire qui est racontée se déroule vers la fin du règne de David, qui était non seulement le roi d’Israël, mais aussi le prophète de l’Éternel avec qui il avait fait alliance. Il avait eu le privilège de voir et de prophétiser sur les jours du Messie. Il avait reçu les détails du plan du temple que Salomon allait bâtir. Il connaissait son Dieu. 

Lorsque survient la famine qui dura trois années, c’est naturellement vers Yahweh que le roi David se tourne pour trouver la cause fondamentale. Tant que nous resterons à la surface des choses, nous appliquerons des solutions inadéquates. 

Dieu répond aux cris du roi et de tout Israël : C’est à cause de Saül et de sa maison sanguinaire, c’est parce qu’il a fait périr les Gabaonites (verset 1). Il avait brisé l’alliance par laquelle Josué et les chefs de l’assemblée d’Israël avaient fait le serment de laisser la vie sauve aux Gabaonites (Josué 9:15). À son insu, le roi Saül avait attiré le jugement de Yahweh sur Israël (Josué 9:20). 

Saül a régné sur Israël durant 40 ans. David a régné sur Juda pendant 7 ans et puis sur tout Israël pendant 33 ans. Les trois années de famine surviennent vers la fin du règne de David –  plus de trente années après le départ de la scène du roi Saül. 

Ainsi, bien que David ait été un homme selon le cœur de Dieu et qu’il jouissait de la faveur de Dieu, les cris, les pleurs et les larmes des Gabaonites massacrés et ceux de leurs descendants se tenaient devant le Juge de toute la terre pour accuser les enfants d’Israël. Une dette spirituelle du passé exigeait un paiement. 

Commençons à comprendre pourquoi Yahweh se présente comme le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ? 

Expier : kaphar – apaiser, pacifier, faire propitiation, couvrir, annuler, pardonner, purger loin, remettre, réconcilier. Des actions précises devaient être entreprises pour expier le péché d’Israël. 

Le roi David posa cette question aux descendants des victimes : Que puis-je faire pour vous, et avec quoi ferai-je expiation, afin que vous bénissiez l’héritage de l’Éternel ? Le roi David leur livra selon leur demande sept hommes d’entre les fils de Saül. Ces derniers furent pendus par les Gabaonites devant l’Éternel à Guibéa de Saül (versets 6 et 9). 

Dans le même ordre d’idée, toute la maison du roi Achab d’Israël fut exterminée, y compris ses descendants, parce qu’en compagnie de Jézabel, son épouse, ils avaient conduit le peuple loin de Yahweh et vers les Baals. Yahweh avait dit par le prophète Élie : Voici, je vais faire venir le malheur sur toi ; je te balaierai, j’exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël, et je rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de Baescha, fils d’Achija, parce que tu m’as irrité et que tu as fait pécher Israël (1 Rois 21:21-22 ; LSG). 

C’est sous le règne de Jéhu que la sentence contre la maison d’Achab fut accomplie (2 Rois chapitre 9 à 10). 

Lorsque notre souffrance ou les limitations que nous expérimentons sont le résultat des actes de nos parents et grands-parents ou ancêtres, des actions précises doivent être entreprises pour faire expiation : demande de pardon, paiement de dettes, restitutions, etc. 

Alexandre était devenu ministre de Dieu après avoir vécu une enfance très difficile : père alcoolique et absent, famille polygamique de plusieurs enfants, scolarité difficile à cause de la situation économique très précaire dans laquelle ils vivaient. Sa mère, qui était la première épouse, brassait de l’alcool local pour survivre. 

Si, ses frères. Ses sœurs et lui-même avaient commencé à faire l’expérience d’une certaine prospérité, mais ils connaissaient encore beaucoup de limitations. Ayant interrogé Dieu, il avait reçu la révélation selon laquelle les larmes des femmes et des enfants dont les maris et les pères avaient dépensé l’argent des rations et des scolarités dans la brasserie traditionnelle de leur mère étaient devant l’Éternel. 

C’est l’argent des autres qui avait financé leur scolarité et leur quotidien. Cette dette spirituelle du passé devait être expiée. Ayant réuni ses frères et sœurs dans la maison où ils avaient grandi, ils ont jeûné et prié devant l’Éternel en confessant les péchés de leurs parents et leurs propres fautes. Ils ont fait tout ce que le Saint-Esprit avait indiqué. 

Les limitations qui les retenaient ont été enlevées à la suite de cette saison de réparation des erreurs du passé. Sa sœur vendit au bout de deux semaines une propriété qui était listée depuis trois ans. Les offres affluaient – c’est un peu comme si les différentes personnes qui avaient visité la place s’étaient réveillées au même moment. Chacun d’eux connut une sorte de percée dans différents domaines de sa vie. 

Il est vrai que Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi (Galates 3:13-14). Il n’y a pas de condamnation pour celui qui est en Jésus (Romains 8:1). La justice que nous avons obtenue en Jésus doit être établie en suivant un protocole précis. S’il y a devant le Juge de toute la terre des cris et des pleurs à cause de l’iniquité de nos pères, nous serons limités. Apprenons à nous tenir à la brèche pour annuler les dettes spirituelles héritées de nos pères. 

Celui qui nous a appelés à son règne et à sa gloire nous fait connaître de quoi dépend notre paix. Faisons ce qu’il commande et vivons pleinement. 

Pour aller plus loin 

   Lire 2 Samuel 21:1-14 ; Josué 9:15-20 ; 

•    Lire 2 Samuel 7:8-17 ; Daniel 9:1-23 ; Daniel 10:1-14 ; 

•    Lire Galates 3:13-14 ; Romains 8:1 ; 

Requêtes 

Père, au nom de Jésus, aide-moi à voir les choses qui limitent ma vie. L’Agneau de Dieu a été immolé. 

Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21)  

—————- 

Auteur : Yves Djiki 

Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki 

Partagez

No responses yet

    Laisser un commentaire

    Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Catégories

    ImmersionRhema

    FREE
    VIEW