Méditation du Mercredi 14 septembre 2022
Pensée : Dieu nous appelle à marcher comme Jésus. C’est pourquoi il nous a sortis du monde. Puisqu’il nous a mis à part, il travaille à rendre complète l’œuvre de la croix dans nos vies. Il est question de ne plus tenir compte de ce que fait autrui pour agir de manière juste devant Dieu. Tant que nous regardons à nous, tant que nous tenons à notre égo, il nous sera difficile de passer par-dessus les faiblesses des hommes. Le Saint-Esprit nous aide à mourir pour vivre véritablement en Jésus. Les situations difficiles sont des « Gethsémané » qui nous préparent pour l’explosion de l’onction. Dieu veut être grand dans nos vies. Laissons-Le agir.
Note : Prendre le temps de lire le texte en entier, avant de passer à la section Étude.
Étude
1 Pierre 2 :18-20; LSG
« 18 Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. »
1 Pierre 2:18; LSG
Le grand salut que Jésus a apporté dans le monde est vraiment pour tous : Juifs ou Grecs, riches ou pauvres, maîtres ou serviteurs (esclaves), hommes ou femmes, grands ou petits, vieux ou jeunes. Personne n’est exclu de la table du Seigneur.
Celui qui est soumis à une autorité quelconque est appelé à honorer cette autorité en tout temps.
Qui autrui est, ou ce qu’il fait ne devrait pas influencer l’obéissance que nous devons à Dieu. C’est Lui qui nous demande de faire la bonne chose en tout temps. Il ne nous appelle pas à obéir lorsque cela est convenable seulement.
Ainsi, le serviteur chrétien, qui a un maître au caractère exécrable, doit continuer de l’honorer. L’épouse qui a un mari difficile doit continuer de l’honorer et de lui être soumise dans le Seigneur.
Afin que personne ne nous accuse de naïveté et de ne pas comprendre les situations particulières que les gens vivent, disons au sujet de l’honneur dû à une autorité qu’il est question de reconnaître sa position. Cela n’implique pas l’obéissance aveugle à cette autorité. Schadrac, Méschac et Abed-Nego honoraient le roi Nebucadnetsar (il reconnaissait sa position d’autorité), mais ils ont respectueusement et radicalement refusé d’adorer sa statue d’or.
Plus tard Daniel fera de même lorsqu’une loi inique avait été promulguée dans le royaume. Il reconnaissait la position du roi Dairus, mais il refusa d’abandonner ses habitudes de prières. Trois fois par jour, à la vue de tous, il priait son Dieu.
La méchanceté des hommes qui sont au-dessus de nous ne nous dispense pas d’agir de manière juste devant Dieu. Nous sommes maîtres des actes que nous posons.
Celui qui est mature est conduit par le Saint-Esprit qui habite en lui, et non par les circonstances qu’il traverse.
Cela est facile si nous posons le regard sur ce qui est vraiment important. Tant que nous regardons à nous, au respect que l’on ne nous a pas donné, aux injustices que nous subissons, nous cessons d’être des acteurs – nous devenons des victimes et nous ne tarderons pas à agir selon le conseil de la chair.
Se pourrait-il que toutes les explications que nous mettons en avant pour expliquer notre violence envers l’autorité difficile cachent le fait que nous n’ayons pas capitulé devant Christ; que nous n’avons pas renoncé à nous; que nous ne sommes pas morts ?
Le Saint-Esprit voudrait nous aider à comprendre la puissance qui se trouve dans le positionnement en Jésus, sous la puissante main de Dieu.
L’Esprit de Dieu agit sans entrave là où la chair a abdiqué. La victoire ne viendra pas par la force ou par la puissance de l’homme. Ce sera par l’Esprit du Seigneur.
« 19 Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. 20 En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. »
1 Pierre 2:19-20; LSG
Grâce : charis – faveur, s’emploie de la bonté d’un maître envers ses inférieurs ou ses serviteurs, et donc surtout de Dieu envers les hommes.
J’entends le Saint-Esprit dire: Getshémané – le lieu de la presse. C’est l’endroit où les graines d’olives étaient pressées afin d’en extraire de l’huile.
Le Saint-Esprit nous fait passer par certaines situations qui agissent comme des pressoirs. Dans ces lieux nous sommes brisés. C’est l’homme extérieur qui est brisé, mis à mort et pressé afin que l’onction qui est en nous sorte au-dehors sans entraves.
C’est donc une faveur que le Père nous fait lorsqu’il permet des situations qui nous poussent à renoncer à agir dans le naturel en réponse à une personne malveillante. Parfois certaines situations qui nous indisposent vont se prolonger dans le temps. Par égard pour notre Dieu agissons avec amour et honneur. Prions pour la personne d’autorité qui nous maltraite afin que le Père la visite.
De nombreuses autorités exécrables ont été ainsi transformées par la puissance du Saint-Esprit. Notre force est vraiment dans l’obéissance à Dieu. La maturité c’est de faire ce que le Père commande indépendamment des circonstances extérieures. Nous sommes responsables de nos actes, pas de ce que font les autres.
On ne parvient pas à cette place de soumission au Seigneur facilement. Cela demande de la persévérance et une grande patience. Ces choses sont en nous si nous sommes nés de Dieu.
Devoir
- Lire Romains 13
- Lire Éphésiens 6 :5
- Lire 1 Timothée 6 :1
- Lire Colossiens 3 :22-25
- 1 Timothée 6 :1-3
- Lire Galates 5 :22-23
- Lire Luc 22 :39-46
Requêtes
Père, au nom de Jésus, que l’œuvre de la croix soit rendue parfaite en moi. Je veux ignorer les imperfections des hommes pour agir envers eux selon tes commandements. Je veux apprendre à aimer ceux qui sont difficiles et exécrables de caractère.
NB: N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5:21)
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