Méditation du lundi 24 novembre 2025
 
Semaine de jeûne et de prières
 
Thème : L’architecture intérieure de l’être humain : Comprendre l’esprit, l’âme et le corps pour discerner d’où viennent nos réactions
 
Thème 1 : L’homme : esprit, âme et corps
Pensée 1 : Un problème bien posé est à moitié résolu. Si nous nous trompons sur les causes fondamentales de la situation que nous essayons de régler, comment la solution que nous proposons sera-t-elle efficace ? Dieu veut que nous comprenions l’architecture intérieure de l’homme pour que nous appliquions avec plus de succès la victoire qu’il nous a donnée par Jésus-Christ.
1 Thessaloniciens 5:23 ; LSG
 
Étude
En fonction de ses différentes disciplines, la science voit l’homme comme un organisme biologique complexe ; un être doté d’un cerveau unique ; un produit de l’évolution ; un être social et culturel ; un système informationnel capable de conscience ; une entité façonnée par l’environnement et l’apprentissage ; etc.
 
L’idée la plus répandue de la constitution de l’homme est dualiste : l’âme et le corps. Selon cette conception, l’âme est la partie immatérielle et invisible tandis que le corps est la partie matérielle et visible de l’homme. Ici les mots “esprit” et “âme” sont équivalents et interchangeables. La distinction claire que font les Écritures sur ces deux concepts est inconnue ou ignorée.
 
Parlant avec les sadducéens qui avaient de la difficulté à comprendre le mystère de la résurrection, Jésus avait dit : “N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ?” (Marc 12 : 34 ; LSG). Plusieurs qui disent rechercher la vérité ne veulent pas aller là où elle se trouve.
 
Comment comprendrons-nous Dieu, notre propre vie et même le monde si nous reproduisons l’erreur des Sadducéens ? — Rejeter les Écritures et la puissance de Dieu ?
La Parole de Dieu qui est établie dans le ciel pour toujours révèle des vérités éternelles qui ne changeront ni dans ce siècle présent ni dans celui qui vient.
 
Au sujet de l’homme, elle proclame qu’il est un esprit, qui a une âme et qui vit dans un corps. Contrairement au concept de dualité vu précédemment, les Écritures voient l’homme comme une trinité : esprit, âme et corps.
 
Exhortant les Églises de Thessalonique sur la sainteté, Paul dit : “Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit (pneuma), l’âme (psychè) et le corps (soma), soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !” (1 Thessaloniciens 5:23).
 
Y a-t-il une quelconque importance à s’aligner sur l’enseignement du Saint-Esprit sur la composition de notre être ? — OUI ; et nous le disons avec force. En effet, n’oublions pas que la vie est spirituelle et qu’il nous enseigne à marcher non pas par la vue mais par la foi (par le Saint-Esprit).
 
Comment allons-nous discerner les mouvements du Saint-Esprit si nous sommes ignorants des choses spirituelles ? Comment allons-nous faire si nous ne comprenons pas qui nous sommes, ce qui est en nous et comment ce qu’il a placé en nous fonctionne ? Comment allons-nous grandir spirituellement si nous pensons que l’esprit et l’âme sont équivalents ?
 
Ils sont nombreux les personnes qui abordent les problèmes de possessions ou d’oppressions démoniaques par exemple comme de simples productions de l’imagination troublée des personnes en détresse qui recherchent de l’aide. Ici des problèmes ayant leurs racines fondamentales dans le monde spirituel sont traités comme s’ils dépendaient seulement de l’âme.
 
Dans le même ordre d’idée, la confusion au sujet de l’esprit et de l’âme a conduit plusieurs à “chasser des esprits” là où il fallait s’assurer que l’Å“uvre de la croix soit appliquée de manière complète.
 
Revenons au livre des commencements pour comprendre la nature et le rôle de chacune des composantes de notre être : “L’Éternel Dieu forma l’homme (Adam) de la poussière de la terre (Adamah), il souffla dans ses narines un souffle de vie (Chay) et l’homme devint un être vivant.” (Genèse 2:7 ; LSG).
 
De la même manière qu’un potier modèle la terre pour faire un vase. Dieu a modelé la terre pour former un vase spécial qui est le corps dans lequel nous habitons. Le texte précise que Dieu a insufflé “le souffle des vies”. Il est intéressant de noter que le mot hébreu “chay” est pluriel. Se pourrait-il que l’insufflation de Dieu ait produit une vie double, sensorielle/sensuelle et spirituelle ?
 
Le souffle de vie est devenu l’esprit de l’homme – le principe de vie en lui. La vie véritable est dans l’esprit qui anime le corps à travers l’âme. C’est l’esprit qui vivifie (Jean 6:63). Lorsqu’il n’est plus là , on dit que le corps dort ou bien qu’il est mort. L’esprit de l’homme connaît tout au sujet de l’homme (1 Corinthiens 2:11).
 
Au contact du vase de terre que Dieu avait façonné, “le souffle des vies” a produit une troisième partie – l’âme. Et l’homme est devenu une âme vivante. Notre esprit n’est pas directement en contact avec notre corps. Entre les deux se trouve une entité immatérielle que les Écritures appellent l’âme.
 
Avant la chute, il y avait une parfaite union des trois parties en une seule sous la direction de l’Esprit. Le terme grec “psychè” signifie l’identité distincte d’une personne (personnalité unique).  C’est dans l’âme que se trouve la cause de l’individualité de l’homme, et de son existence en tant qu’être distinct. La volonté, l’intelligence, les sentiments résident dans l’âme.
 
La chute de l’homme l’a placé dans la position terrible où il est dominé par son âme privée de la lumière de Dieu et son corps. C’est pour cette raison que Paul parle de l’importance de la division de l’âme et de l’esprit. Dieu se sert de sa parole pour remettre chaque dimension de notre être à sa place (Hébreux 4:12-13).
 
Au sujet de la fonction de chacune des dimensions de notre être, on peut dire du corps qu’il est la conscience sensorielle ; l’âme est la conscience de soi ; et l’esprit la conscience de Dieu. En effet, avec nos cinq sens qui sont dans notre corps, nous récoltons les informations sur notre environnement. Avec notre intelligence, notre volonté et nos sentiments, nous interprétons les informations que nous donne notre corps. C’est le moi qui est au centre : la conscience de soi ; notre individualité. Deux personnes récoltant les mêmes informations peuvent les interpréter totalement différemment. Avec notre esprit, nous entrons en relation avec Dieu et le monde spirituel.
 
Notre esprit connaît les choses de l’esprit. Et puis renseigne notre âme sur ce qui se passe dans cette dimension où l’âme ne peut pas connaître toute seule. Il est important de comprendre que l’esprit est en avance sur l’âme et le corps. C’est ce que nous enseignent les Écritures : regardons en exemple les paroles que Marie prononce lorsqu’elle loue Yahweh qui l’a choisie : “46 Et Marie dit : “Mon âme magnifie le Seigneur, 47 et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur” (Luc 1:46-47 ; DAR).
L’esprit de Marie s’est réjoui bien longtemps avant que son âme se mette à magnifier le Seigneur. Notre esprit est en avance – largement en avance sur notre âme.
 
Si le Saint-Esprit a quitté Adam au moment de la chute, il revient prendre sa place dans l’esprit de celui qui fait l’expérience du miracle de la nouvelle naissance. L’esprit du pécheur repentant est recréé en Jésus-Christ (Éphésiens 2:10). Ce qui était adamique est remplacé par ce qui vient du ciel. Il est une nouvelle création (2 Corinthiens 5:16-17). Les faiblesses et les limitations du premier Adam n’existent plus dans l’esprit de celui qui est né de Dieu (Jean 1:12-13). Ainsi, un tiers de son être est céleste (1 Corinthiens 15:45).
 
Bienaimés, les troubles que nous connaissons sont liés à l’état de notre âme que Dieu travaille à sauver à travers la puissance de sa parole. L’image de l’épée à double tranchant et la division de l’âme et de l’esprit que Paul utilise renvoient à ce que les sacrificateurs faisaient dans le tabernacle de Moïse et dans le temple. Ils dépeçaient l’holocauste, ils séparaient les jointures et les moelles, les graisses, les entrailles, toutes les parties étaient soigneusement examinées et disposées pour être offertes selon les instructions de Yahweh.
 
Jésus-Christ, qui est le Souverain Sacrificateur de la nouvelle alliance, doit faire ce même travail dans nos vies pour que nous soyons une offrande agréable à Dieu. Tant qu’il demeurera les choses terrestres en nous, elles nous feront trébucher.
 
Pour aller plus loin
•    Lire 1 Thessaloniciens 5:53 ; Romains 12:1-2.
•    Lire Proverbes 20:27 ; 1 Corinthiens 2:11 ; Job 32:8.
•    Lire Hébreux 4:12-13 ; 1 Corinthiens 15:42-49 ; Jude 1:19.

 
Requêtes
Père, au nom de Jésus, ouvre mon intelligence à la compréhension de la créature merveilleuse qu’est l’homme. Je veux que ton règne vienne dans toutes les dimensions de mon être.Â
 
Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21) 
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Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
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