Méditation du jeudi 14 novembre 2024
Thème : La violence contre son frère.
Pensée : Lorsqu’un individu a été pour nous une source de grandes frustrations et de peines, sa chute ou sa disparition peut nous procurer un soulagement et une certaine joie. Ceci étant dit, savons-nous discerner les limites à ne pas franchir lorsqu’un adversaire tombe ?
Abdias 1 : 10 ; LSG
Étude
Au-delà de l’idolâtrie et surtout de l’orgueil qui avait poussé les Édomites  à s’élever dans leur propre cœur et à se croire intouchables, les descendants d’Ésaü étaient coupables devant Dieu d’une autre faute grave. Ils s’étaient montrés odieux et violents envers leurs frères, les descendants d Jacob.
Le jour terrible où l’armée de Nebucadnestar était entrée dans Jérusalem pour emmener captifs son armée et son peuple, et pour emporter ses trésors, les Édomites étaient comme les Babyloniens (verset 11).
Ils avaient regardé avec plaisir l’humiliation de leurs frères. Ils avaient ouvert la bouche pour se moquer (verse 12). L’expression « grande bouche » montre qu’ils avaient abondamment parlé du malheur de leurs frères pour en tirer un certain plaisir.
La guerre entre Ésaü et Jacob avait commencé dans le ventre de Rébecca. Édom avait refusé le droit de passage aux enfants d’Israël (Jacob) conduits par Moïse. Les Écritures parlent de guerres récurrentes entre ces deux peuples. Ainsi, à cause de ces raisons, Édom pouvait se réjouir de voir l’anéantissement de leurs frères ennemis.
Aussi se tenaient ils dans les carrefours soit pour exterminer les fuyards, soit pour les attraper et les livrer aux babyloniens qui les amenaient en exil. Peut-être Édom disait, nous prendrons les belles maisons, nous profiterons des vignes laissées sans propriétaire, nous ferons affaire avec Babylone pour les aider à exploiter les ressources du pays, etc.
Gardons-nous de nous réjouir de manière inconsidérée du malheur des autres. Il y a quelque chose de cruel et même de diabolique lorsque celui de qui nous rions le malheur est un proche parent : notre père, notre mère, notre frère, notre sœur, notre mari, notre femme, etc.
Demandons au Père de nous apprendre à aimer notre prochain. L’amour ne se réjouit pas du malheur d’autrui. Celui qui est né de Dieu aime son ennemi, il prie pour celui qui le persécute. Par le Saint-Esprit, il est possible de marcher dans l’amour.
Faut-il se réjouir lorsque Le Seigneur renverse notre ennemi ? Oui, tout à fait. Mais attention de ne pas pécher contre notre Dieu dans la célébration de la victoire qu’il nous donne.
Pour aller loin
- Lire Abdias 1 :10-14 ; Amos 1:11 ; Genèse 27:11,41.
- Lire Nombres 20 :14-21 ; Psaume 83:5-9.
- Lire Lamentations 4:21 ; Ézéchiel 25:12.
Requêtes
Père, au nom de Jésus, enlève l’iniquité de mon âme. Apprends-moi à aimer mon prochain. Aide-moi à ne pas pécher contre toi dans la célébration de la chute de mes oppresseurs. Tu es fidèle.
Note Importante : N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21)Â
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Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
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