Le principe de l’autorité 

Méditation du jeudi 30 janvier 2025 

Thème : Restaurer – Élargir – Régner (21 jours de Jeûne et de Prière) 

Thème 19 : Le principe de l’autorité 

Pensée 19 : Dieu nous a appelés à son règne et à sa gloire. Par Jésus, nous sommes devenus participants de sa vie. À chacun, il a donné par le Saint-Esprit le privilège d’exercer une portion de pouvoirs pour sa gloire. Comment la perfection sera-t-elle possible si nous ne comprenons pas son système ? 

Matthieu 10 :1 ; LSG 

Étude 

Parmi la foule de disciples qui le suivaient, Jésus en avait appelé douze pour les établir comme apôtres et pour les avoir avec Lui afin de les envoyer avec le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité (verset 1, Marc 3 :14). Le terme grec “exousia”, qui est traduit par Louis Segond par “pouvoir”, est une expression juridique qui signifie autorité, le pouvoir conféré ; habilitation déléguée (« autorisation »), le fait d’opérer dans une juridiction désignée. L’autorité est le droit légal d’exercer ou d’utiliser la portion de pouvoirs qui est déléguée. 

Ainsi, celui qui exerce un quelconque pouvoir est sous l’autorité d’une personne plus élevée en autorité. L’autorité absolue appartient à Yahweh. Il est le chef (ou la tête) de Christ. Christ est le chef de l’homme. Et l’homme est le chef de la femme (1 Corinthiens 11 :1) ; ici, c’est la perspective de la famille qui est mise en avant. Dans tout autre cas, pour être légale, la chaîne d’autorité doit pouvoir remonter ainsi jusqu’à Dieu, à qui appartient l’autorité absolue. 

En faisant le choix de partir du ciel, Lucifer s’est placé dans une position de rebelle et d’usurpateur. Ayant décidé d’être sa propre tête, il exerce une certaine mesure de pouvoirs sans la caution de Dieu. Ceux qui sont de sa lignée reçoivent de lui des assignations, des pouvoirs et une autorité usurpée. Ils sont sans force devant Jésus et les gens de sa lignée. En fonction des circonstances, et autant de fois que nécessaire, ils doivent nous entendre dire : je me tiens devant vous au nom de Jésus-Christ, devant qui vous n’avez aucune autorité… 

Le pouvoir de chasser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité appartient à Dieu qui l’a remis à Jésus (Luc 4 :18-19 ; Actes 10 :38). Dieu destine ceux qui sont choisis (oints) à être recouverts du Saint-Esprit. Avant qu’ils ne naissent de nouveau, le Saint-Esprit accompagnait simplement les disciples dans leurs missions. C’est le Saint-Esprit qui manifeste la puissance de Dieu lorsque nous suivons les instructions qu’il nous a données. 

Le droit légal d’utiliser les pouvoirs de Dieu est un don : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement (verset 8). Personne n’a le droit de vendre la délivrance, la guérison et les autres trésors que Dieu donne gratuitement aux hommes. 

C’est par la parole de notre bouche que l’on donne la délivrance, la guérison, la paix et tous les autres trésors. Il avait dit :   

Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture (Jean 7 :38). À chaque parole que nous prononçons dans des situations sur la terre, Dieu exerce un pouvoir spécifique par le Saint-Esprit qui est avec nous. 

C’est la justice de Jésus qu’il nous a imputée qui nous confère le privilège de voir le ciel se tenir derrière nous pour défendre son nom et pour confirmer les paroles que nous publions en son nom. La jouissance de l’autorité n’a rien à voir avec la perfection dans la chair de celui qui parle au nom de Jésus. Exactement de la même manière que le policier qui règle la circulation n’est pas parfait. Les usagers de la route ne se posent pas de questions sur la moralité ou la perfection du policier. Ils se soumettent aux grands signes qu’il fait pour régler la circulation parce qu’il est revêtu des armoiries de l’État. La tenue du policier est l’équivalent de la justice que nous avons reçue.  Si nous comprenions l’amour de Dieu et sa justice, jamais nous ne serions troublés par la conscience du péché. Bien sûr, celui qui aime Dieu ne se vautrera jamais dans le péché. Il appliquerait rapidement le sang s’il venait à tomber. Une telle personne parlera avec audace devant le diable, la maladie ou toute circonstance contrariante de la vie. 

Celui qui a la foi parle. La puissance de Dieu et tout son royaume sont activés par la parole. Rendus forts par la justice de Dieu, nous parlons avec la foi de Dieu à la montagne. Et nous choisissons de croire dans notre cÅ“ur que la chose arrive. Il faut en effet ouvrir la porte dimensionnelle et la maintenir ouverte jusqu’à la fin du transfert de la bénédiction du ciel dans notre vie (Marc 11 :22-24). 

Nous parlons au nom de Jésus que nous représentons. Il se tient à nos côtés pour glorifier son nom. Remplissons-nous de sa parole et ne nous laissons pas ébranlés par le témoignage de nos sens naturels. Dieu est fidèle. Il fera comme il a dit. Ne rejetons pas sa parole. Elle est Esprit et Vie. 

Pour aller plus loin 

• Lire Matthieu 10 : 1-20 ; Luc 10 : 1-22 ; Marc 6 : 7-13 ; Marc 11 : 22-24. 

• Lire Jean 7 :37-39 ; Actes 1 :1-14 ; Actes 2 :1-4 ; Actes 16 :14-18. 

• Lire Marc 16 :15-20 ; Actes 3 :11-16 ; Actes 14 :8-10 ; Actes 19 :13-17. 

 Requêtes 

Père, au nom de Jésus, apprends-moi à exercer les pouvoirs que me confère la position de fils de Dieu. Du début à la fin, c’est de la justice de Jésus qu’il est question, gloire à Toi, Père. 

N.B. N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5:21) 

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Auteur : Yves Djiki 

Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki