Méditation du Samedi 4 Juin 2022
Pensée : Compte tenu de ce qu’elles ont appris à demeurer dans les Écritures, les brebis de Jésus connaissent sa voix. Elles ne suivront pas l’étranger parce que sa voix le trahit. Il peut avoir l’apparence du Maître, mais il sera exposé par le ton de sa voix. Apprenons à élever les Écritures au-dessus de tout : ange, apôtre, prophète, pasteur, rêve, vision, commandements et traditions des hommes, etc. Il y va de notre liberté et même de notre salut.
Note : Prendre le temps de lire le texte en entier, avant de passer à la section Étude.
Étude
Jean 10 :1-6; LSG
« 1 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. »
Jean 10:1; LSG
Le principe de base énoncé par Jésus est celui-ci : le brigand qui n’a pas l’intention d’être reconnu, usera de moyens non conventionnels pour accéder aux brebis. Aussi il escaladera la clôture pour entrer et pour prendre ce qui n’est pas à lui.
La notion de la bergerie peut représenter Israël à qui Jésus a prêché la bonne nouvelle du royaume de Dieu premièrement. C’est après la mort d’Étienne que les disciples de Jésus, fuyant la persécution, vont au-delà de la Samarie jusque dans le monde. Au verset 16, Jésus parle des brebis qui ne font pas partie des endroits qui ont été au bénéfice de son ministère. Il prévoit donc de rassembler les brebis de cette bergerie (Israël) avec celles qui viendront du monde (les païens). Rappelons justement que Pierre était l’apôtre des Juifs tandis que Paul était celui des Païens.
La porte a au minimum deux sens dans ce chapitre. Ici, elle pourrait être vue comme toutes les Paroles que le Père a annoncées depuis Éden concernant la semence de la femme. Jésus-Christ, en les accomplissant, montre qu’il est passé par la porte que le Père avait ouverte.
Faisons attention au syndrome du voleur et du brigand 😊 – Là je viens d’inventer le concept pour les besoins de la cause. Chaque fois que nous agissons sans le support d’une ou de plusieurs paroles de notre Dieu, ne sommes-nous pas dans une certaine mesure en train d’agir dans l’illégalité comme Satan, le voleur ? Laissons-nous précéder par une parole de notre Dieu et c’est dans la puissance de l’Esprit et en toute légalité que nous avancerons dans nos différentes entreprises.
« 2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. »
Jean 10:2-3; LSG
Le portier est en fait le veilleur, le gardien des brebis. Celui qui les protège en attendant la venue du berger. Israël était gardé par la Loi de Moïse jusqu’à la manifestation de la foi (Galates 3 :23).
Ce sont les Écritures qui ont gardé Israël; ce sont aussi elles qui ont ouvert la porte à notre Seigneur. Lorsque notre sœur Marie reçut les Écritures qui proclamaient la venue de L’OINT, le Saint-Esprit la couvrit de son ombre, et la Parole qui avait gardé le peuple a ouvert la porte à Celui qui venait du ciel.
Il est venu avec le sang et l’eau. Il est né dans ce monde comme un homme. Il est passé par la porte qu’empruntent tous les humains. Satan, lui n’a pas de corps. Surtout, il n’est précédé par aucune parole de Yahweh. C’est l’usurpateur.
Les principaux sacrificateurs qui étaient assis dans la chaire de Moïse étaient censés être des instruments entre les mains du Saint-Esprit. Ils ne sont pas demeurés dans la parole pour être à même de comprendre avec Jean-Baptiste que l’Ancienne Alliance avait vécu et que le Père faisait toute chose nouvelle.
Zacharie et Élizabeth, les parents de Jean-Baptiste, Jean-Baptiste lui-même, le vieux Siméon et la prophétesse Anne qui reconnurent l’Enfant Jésus lors de sa présentation dans le temple, et bien d’autres de l’Ancienne Alliance, avaient compris que le prophète annoncé par Moïse était là .
Il est le Sauveur et l’Apôtre de la nouvelle alliance; de la même manière que Moïse fut le sauveur et l’apôtre de ceux qui sortaient de l’Égypte.
Celui qui appartient à Jésus reconnaît sa voix. Il la reconnaîtrait parmi mille parce qu’il vit dans sa présence. La voix de Jésus est similaire à celle des Écritures. Plus nous lisons et méditons la parole de Dieu, plus grande sera notre capacité à reconnaître la voix de notre Seigneur. Plus que la reconnaître, il y a dans la brebis du Seigneur un ardent désir de faire ce qu’il commande. C’est l’idée que recouvre l’expression « il les conduit dehors ».
Peut-on vraiment conduire celui qui refuse de suivre ? C’est par sa parole que Jésus nous conduit. Marcher par l’Esprit c’est obéir à la parole.
Au sujet de l’obéissance, ne faisons pas comme Saül qui ayant obéit à moitié se féliciter lorsque le prophète Samuel vint lui annoncer qu’il avait été rejeté comme roi. Dieu prend au sérieux sa parole. Jésus prend au sérieux la parole de Dieu. Apprenons à faire de même puisque nous les représentons sur la terre.
« 4 Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. 5 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jean 10:4-5; LSG
Remarquons le lien qui est fait entre la capacité à marcher après le Seigneur et l’écoute de sa voix. La confusion est le lot de ceux qui n’entendent plus la voix du Seigneur. Parfois, on a écouté d’autres voix que celle du Seigneur. Celui qui demeure dans les Écritures reconnaîtra facilement la voix de l’étranger.
Paul pouvait dire aux Galates et cela s’adresse également à nous « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » Galates 1 :8; LSG.
Tout doit être éprouvé par les Écritures parce qu’il ne nous a pas appelés à être conduits par les anges, ou par les hommes, ou par les prophètes, les visions, les rêves, etc. Celui qui déroge à cette règle fondamentale se met gravement en danger. Il a basculé dans l’idolâtrie et ne manquera pas de faire naufrage.
La Parole de l’Éternel est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier, c’est ultimement par elle que nous voyons la lumière. Revenons de tout notre cœur à la Parole de Dieu. En la mettant en pratique, le Saint-Esprit pourra nous conduire.
« 6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. »
Jean 10:6; LSG
Lorsque l’on ne comprend pas la Parole, nous donnons une occasion au diable pour venir voler la semence. À force de vivre loin des principes de la Parole, notre surdité spirituelle et notre aveuglement spirituel grandissent.
La repentance est la puissance qui brise les chaines par lesquelles le diable tient liées ses victimes. Les portes des prisons spirituelles sont brisées lorsqu’on se repent en toute sincérité.
Demandons constamment au Saint-Esprit de nous montrer en quoi nous pouvons nous améliorer. Renonçons à tout péché qu’il pointera dans notre vie et voyons la grâce de Dieu nous conduire toujours plus haut.
Celui qui entend la voix de Jésus et qui marche à sa suite porte forcément les fruits qui manifestent la gloire de Jésus. Les miracles accompagnent ceux qui sont devenus enfants de Dieu. Ils ne sont plus terrestres, ils sont célestes.
Gloire à Dieu, il nous a appelés à son règne et à sa gloire. Marchons dans l’obéissance. Marc 16 :17-20 décrit à quoi ressemble la vie chrétienne normale. Ne baissons pas nos attentes; car il a payé le prix.
Devoir
- Lire Galates 3 :23-28
- Lire 1 Samuel 15
- Lire Galates 1 :6-9
- Lire Romains 12 :1-2 / le Monde est dans la catégorie de l’étranger que nous ne devons pas suivre.
Requêtes
Père, enseigne-moi ta Parole afin que je sache éprouver les choses qui sont en moi et autour de moi. Je veux suivre seulement ton Esprit.
NB: N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5:21)
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