Méditation du mardi 25 novembre 2025
Semaine de jeûne et de prières
 
Thème : L’architecture intérieure de l’être humain.
Comprendre l’esprit, l’âme et le corps pour discerner d’où viennent nos réactions
 
Thème 2 : Le dialogue intérieur : quatre voix qui se croisent
Pensée 2 : L’homme n’est pas capable de parvenir à la vérité au sujet de Dieu et de lui-même s’il est laissé à lui-même. La confusion, la peine et la misère seront encore notre lot si nous n’apprenons pas à discerner la voix du Saint-Esprit pour le suivre.
 
Romains 7:25; LSG
 
Étude
 
L’apôtre Paul brosse le portrait du conflit intérieur de l’homme livré à lui-même : il ne sait pas ce qu’il fait ; il ne fait pas ce qu’il veut ; et il fait ce qu’il hait (Romains 7:15).
 
Il poursuit en expliquant que celui qui fait ce qu’il ne veut pas est sous la domination du péché qui habite en lui (Romains 7:20).
 
Celui qui prend plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur est nécessairement né de nouveau (v. 22). Son esprit, habité par le Saint-Esprit, aime les choses de Dieu. Le conflit ou la tension vient de l’âme et du corps qui n’ont pas encore été soumis à la domination du Saint-Esprit.
 
Les chrétiens qui négligent la purification des anciens péchés sont misérables (2 Pierre 1:9).
 
C’est un salut à trois dimensions que le Père nous a donné par Jésus. L’esprit est recréé par le miracle de la nouvelle naissance (dimension 1). L’âme est sauvée par l’Å“uvre puissante de la parole de Dieu (dimension 2). Le corps est délivré de la mort lors de la résurrection ou il revêt l’incorruptibilité si le retour de Jésus nous trouve encore en vie sur terre (dimension 3).
 
L’épître aux Romains met en avant les quatre voies qui feront l’objet de notre étude. Dans l’épître aux Romains, nous voyons la voix de l’Esprit, la voix de l’âme et la voix du corps. Aussi longtemps que ces trois voix ne seront pas alignées, nous expérimenterons des tensions et des luttes. C’est Jésus, par l’Å“uvre de sanctification que le Saint-Esprit accomplit en nous, qui apporte l’alignement, nous assurant ainsi la victoire et la paix.
 
Dans Romains 12:2, une autre voix extérieure à nous est identifiée. Il s’agit de la voix du siècle présent que nous devons apprendre à discerner pour nous en distancer : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »
 
1. La voix de l’Esprit (La voix de Dieu en celui qui est né de nouveau)
Celui qui est en Christ est un seul esprit avec le Seigneur (1 Corinthiens 6:17). Ainsi, pour celui qui est né de Dieu, la voix de son esprit sera généralement alignée sur celle du Saint-Esprit, qui est la voix de Dieu en nous. Elle sera source de vérité, de consolation, de direction et de paix. La voix de l’Esprit est douce, claire, stable et profonde. Elle ne crie jamais, elle invite. Elle n’impose rien — elle éclaire.
 
Comment reconnaître la voix de l’Esprit ?
Elle produit la paix (Col. 3:15). Elle éclaire sans écraser. Elle apaise sans endormir. Elle appelle sans accuser. Elle libère sans culpabiliser.
 
La voix de l’Esprit, c’est la vérité, l’amour et la paix.
 
2. La voix de l’âme (pensée, émotions, mémoire, blessures, etc.).
C’est une voix aux sons multiples et variés. Elle change en effet selon les saisons, les blessures, la fatigue ou les événements.
 
C’est la voix la plus bruyante des quatre lorsque notre âme souffre à cause de blessures non guéries.
 
Rappelons ce qui relève de l’âme afin d’avoir une idée précise de la nature de cette voix : l’intellect, les émotions, la volonté, les souvenirs, les blessures, les croyances internes, etc.
 
Caractéristiques de la voix de l’âme : elle réagit (parfois avec force), elle a des hauts et des bas. Elle peut être troublée, confuse ou sensible. Elle met en lumière nos failles et nos besoins. Elle exprime ce qui n’a pas encore été guéri.
 
Voici quelques exemples de ce que dira la voix de l’âme : « Ce n’est pas possible », « Dieu ne m’aime pas », « J’ai peur », « Je me sens seul(e) », « Je suis fatigué(e) », « Je ne comprends pas », « Je veux être aimé(e) », « Je me sens blessé(e) », etc.
 
La voix de l’âme est celle de l’homme naturel. Elle est humaine. Elle a besoin d’écoute, de validation, de guérison et d’encadrement.
 
La voix de l’âme = émotion + besoin + douleur + désir.
 
3. La voix du corps (sensations, besoins physiques, hormones, limites physiques, stress, tension).
Essentielle pour discerner l’état intérieur, cette voix est souvent ignorée.
 
Le corps exprime les tensions, les blessures, l’anxiété, la fatigue, le stress et les besoins fondamentaux.
 
Caractéristiques de la voix du corps : généralement honnête, immédiate, basée sur la physiologie dans la majorité des cas et non sur les pensées, et donnant des signaux clairs.
 
Remarque : nous avons rencontré des cas où les paramètres observés dans le corps étaient les conséquences de manipulations des esprits.
 
Anecdote : une femme a été conduite en urgence à l’hôpital, car sa pression artérielle avait dépassé 200 mmHg. Les différents examens effectués se sont tous révélés négatifs. Ceci est parfois le signe que la cause du trouble se trouve dans le plan spirituel. Lorsque nous avons pris autorité sur ceux qui en étaient la cause et ordonné à la pression de redescendre, tout est redevenu normal. Elle a pu rentrer chez elle le soir même.
 
Comment le corps parle-t-il ? Il le fait par la fatigue soudaine, le cÅ“ur qui s’accélère, une boule dans la gorge, une oppression dans la poitrine, des maux de ventre, des tensions dans les épaules, des migraines, de l’agitation, un manque d’air, des tremblements.
 
Et quel est le message qu’il nous envoie ? « Tu vas trop vite », « Tu n’es pas en sécurité », « Tu es stressé(e) », « Tu dois te reposer », « Tu as dépassé tes limites ».
 
La voix du corps = vérité physiologique + signaux d’alerte + limites.
 
En tant que temple du Saint-Esprit qui habite dans notre esprit, notre corps est appelé à participer à la gloire que nous donnons à notre Dieu. Ainsi, il n’est pas notre ennemi. En vérité, il est notre fidèle serviteur parce qu’il nous porte et nous permet d’exercer l’autorité que nous avons reçu de Jésus dans ce monde. Sans le corps, personne ne peut rien faire sur la terre.
 
4. La voix extérieure (influences, pressions, attentes, opinions)
 
Il s’agit de la voix des autres, du monde, des systèmes et des circonstances.
 
Sans être exhaustif, on peut inclure dans cette catégorie l’influence de la famille, de la culture, de l’Église, des réseaux sociaux, de la société, du travail, des médias, des amis, des ennemis, des autorités spirituelles ou encore des attentes non dites.
 
Caractéristiques de la voix extérieure : très bruyante ; parfois contradictoire ; souvent anxiogène ; remplie d’attentes implicites ; peut être manipulatrice ou bienveillante ; peut être vraie… ou complètement fausse.
 
Voici ce qu’elle dit souvent : « Tu devrais faire plus », « Tu n’es pas assez », « Sois comme ceci », « Tu dois réussir », « Tu dois plaire », « Ne déçois pas », « Voici ce que la société attend de toi ».
 
La voix extérieure n’est pas mauvaise en soi : elle peut offrir des conseils, de la sagesse et du soutien. Mais elle devient toxique lorsqu’elle prend la place de la voix du Saint-Esprit, de la voix de la vérité, de la voix de notre identité et de nos limites légitimes.
 
La voix extérieure = influences + pressions + opinions + attentes.
 
En guise de conclusion, disons que l’école du dépouillement et de la consécration est celle de la transformation intérieure que le Saint-Esprit veut opérer en nous. Il ne s’agit pas de faire taire l’âme, d’ignorer le corps, de mépriser les autres ou de spiritualiser chaque pensée. Cette transformation consiste à mettre chaque voix à sa place, à apprendre à écouter avec discernement; à laisser le Saint-Esprit devenir la voix directrice et à réconcilier le cÅ“ur avec lui-même.
 
Pour aller plus loin
•    Lire Romains 7:14-25; Hébreux 9:14
•    Lire 2 Pierre 1:3-11; 1 Jean 1:7;
•    Lire Romains 12:1-2 ; 1 Corinthiens 6:12-20.

 
Requêtes
Père, au nom de Jésus, apprends-moi à reconnaître chacune des voix qui se fait entendre en moi. Je veux faire ta volonté. Je veux marcher dans la liberté que tu donnes à ceux de ta maison.Â
 
Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21) 
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Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
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