Méditation du lundi 22 décembre 2025
Semaine de jeûne et de prières
Thème : La Puissance d’une vie Placée sur l’Autel
Thème 1 : L’amour extravagant de Dieu
Pensée 1 : La considération et la confiance que nous accordons à une personne sont directement liées à la connaissance que nous avons d’elle. Au-delà de nos expériences, la parole de Dieu déclare que Dieu est amour et qu’en Lui il n’y a pas de ténèbres ; il nous invite ainsi à lui donner tout notre cÅ“ur. Celui qui a compris l’amour que Dieu porte à chacun de nous personnellement s’empressera d’aller là où il nous conduit.
Romains 5:8 ; LSG
Étude
L’amour est l’un de ces concepts qui sont connus, définis et compris de diverses manières. Quand on pense aimer, on se rend parfois compte que c’était par intérêt que l’on avait une telle chose.
 
Dans le royaume de Dieu, l’amour va au-delà d’un simple attachement émotionnel. Dans le Nouveau Testament, c’est le terme grec agapé qui est utilisé pour désigner l’amour divin.
 
Un aspect central de l’amour est révélé dans Jean 3:16, où il est dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
 
Il est impossible d’aimer sans donner. Aimer, c’est donner. On ne donne pas n’importe quoi ; pas ce qui nous est superflu ou ce qui ne nous sert pas. Le terme grec traduit par « unique » est « monogenés ». Ce terme signifie « seul dans son genre ». C’est son unique fils que Dieu a offert. C’est Celui qui est en lui qu’il a offert. Il nous a donné ce qu’il avait de plus cher.
 
En son temps, Abraham avait passé un test similaire. Dieu lui avait demandé son unique. Et Abraham avait consenti à laisser partir son héritier. Celui qui aime donne. Il donne ce qu’il a de plus cher. Il le fait avec joie, car il recherche sincèrement le bonheur de l’être aimé.
 
En Jésus, nous trouvons non seulement le pardon des péchés, mais aussi l’Alliance nouvelle qui nous rend participants à la vie de Dieu.
 
C’est alors que nous étions sales, détestables, embourbés dans l’iniquité et le péché, que Dieu a donné son unique. Étant sans péché, le dernier Adam était le seul à pouvoir prendre notre place de condamnés pour subir le terrible jugement de Dieu à cause de la rébellion d’Adam.
 
Dès l’Éden, lorsque Adam et Ève avaient péché, Yahweh avait fait pour eux des vêtements en peaux d’animaux (Genèse 3:21). Bien qu’ils aient choisi de suivre le chemin du rebelle Lucifer, le cÅ“ur brisé de notre Dieu mettait déjà en Å“uvre le plan de rédemption.
 
Adam avait été créé comme fils de Dieu pour vivre en communion avec lui et pour régner (Luc 3:38 ; Genèse 1:26-27). La chute d’Adam n’a pas dissuadé Yahweh d’accomplir ce projet.
 
L’amour de Dieu le pousse à désirer le meilleur pour chacun de nous. Si tu veux savoir, il a tout écrit à propos de nous depuis avant la fondation du monde.
 
L’histoire de la femme accusée d’adultère et amenée vers Jésus confirme ce qui précède. Lorsque tous ses accusateurs s’étaient retirés, il lui avait posé cette question : « Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? » Lorsqu’elle répondit par la négative, il ajouta : « Je ne te condamne pas non plus ; va, et ne pèche plus » (Jean 8:10-11).
 
Selon la loi que Yahweh avait donnée à Moïse, elle était digne de mort. Ceux qui l’accusaient ignoraient que, devant Dieu, la mort est le salaire de toute désobéissance (Romains 6:23). Ils comprirent heureusement vite que personne n’était digne de jeter la pierre à celle qu’il avait amenée devant le Juge de toute la terre. Lui seul en a le pouvoir. Il était venu changer le cours de l’histoire des hommes. Il n’était pas venu pour leur donner le salaire de leur méchanceté. Il était venu pour pardonner leurs nombreux péchés et les introduire dans la vie véritable qui se trouve en Dieu.
 
Notre Dieu est amour. Il prend plaisir à la miséricorde. Il ne nous traite pas selon nos actes. Il cherche à nous donner ce qui nous appartient. Il fera tout pour nous arracher à l’iniquité et nous introduire dans la justice.
 
La recommandation « Va et ne pèche plus » est une invitation à changer de vie qu’il adresse à la femme. Il s’agit véritablement d’abandonner nos propres voies pour emprunter celle qu’il nous indique. C’est aussi cela, la signification d’une vie offerte sur l’autel.
 
La révélation de l’amour de Dieu brise la puissance de la rébellion (Romains 2:4). L’homme réalise alors que se donner sans réserve à Dieu est la chose la plus importante qu’il nous soit donné de faire sur terre.
 
Et si la réticence que nous éprouvons à nous abandonner entre les mains de Dieu cachait en fait une peur ? La peur de perdre nos acquis et nos privilèges. La peur de voir notre vie dépouillée des choses que nous aimons. La peur d’être conduits dans un lieu où nous perdrions toute joie de vivre.
 
Arrêtons de voir en Celui que Jésus nous a présenté comme notre Père qui est dans les cieux une personne austère. Beaucoup le perçoivent comme une personne qui vient pour enlever la joie de vivre, comme quelqu’un qui n’aurait que des restrictions et des interdictions, un être exigeant et dur.
 
Avec de tels clichés au sujet de Dieu, il n’est pas étonnant que nous ne soyons pas nombreux à lui donner un accès total à notre vie.
 
Avons-nous raison d’avoir peur de placer notre vie sur l’autel ? Si nous avons raison, alors le jeune homme riche qui voulait la vie éternelle, mais qui a décliné l’offre de Jésus de vendre tous ses biens pour les donner aux pauvres, puis de le suivre comme disciple (Matthieu 19:22-26), avait raison.
 
 
Attaché aux richesses de ce monde, le jeune homme avait estimé le prix demandé trop élevé. L’amour de Dieu voulait le séparer de ce qui l’avait rendu esclave. Il était devenu, à son insu, idolâtre.
 
Une dernière illustration de l’amour de Dieu qui recherche notre bien suprême se voit dans l’échange que Jésus a avec Pierre après sa résurrection. Rappelons la trahison de Pierre qui, sous la pression, avait juré ne pas connaître celui qui passait devant le tribunal du Sanhédrin. Il y a quelques heures, il avait pourtant fait la promesse de donner sa vie pour Jésus, même si tous les autres l’abandonnaient.
 
 
Il est remarquable de noter qu’à aucun moment Jésus ne rappelle à Pierre sa chute lamentable. Il avait prié pour eux tous, et il l’avait invité à ramener les autres lorsqu’il serait revenu (Luc 22:31-34).
 
Sur les bords de la mer de Tibériade, où Pierre était allé pêcher avec les autres disciples, Jésus lui renouvelle sa confiance. L’amour efface une multitude de fautes. L’amour fixe les regards sur ce qui est écrit au sujet d’une personne dans le ciel, et non sur ce qu’elle est maintenant.
 
Alors que les hommes s’empressent de condamner, de congédier ou de renvoyer, Dieu encourage. Il relève celui qui est tombé et travaille à en faire un vainqueur.
 
Bien-aimés, ne craignons pas de nous confier entièrement à Dieu. Il connaît le chemin du bonheur que nous recherchons et ne nous donnera pas un serpent quand nous attendons le Saint-Esprit et les autres bonnes choses du ciel.
 
Arrêtons d’interpréter les Écritures à la lumière de nos expériences. La parole de Dieu est éternelle. Elle est la vérité, indépendamment de nos expériences.
 
Celui qui apprend à se confier à Dieu verra bientôt ses expériences s’accorder avec la vérité de sa parole.
 
Il n’y a pas de ténèbres en Dieu. Il a de bonnes pensées à notre sujet. Pendant que nous étions indignes, le Christ a pris notre place sur la croix. S’il a pu agir de la sorte en notre faveur alors que nous étions ses ennemis, car nous étions de la même nature que le diable (Éphésiens 2:1-2), comment hésiterait-il à nous faire du bien maintenant que nous sommes devenus ses enfants ?
 
La révélation de l’amour extravagant de Dieu est essentielle pour mener une vie chrétienne victorieuse. Christ est mort à notre place pour que nous ne vivions plus pour nous-mêmes. Un chrétien qui vit pour lui-même n’existe pas dans le plan de Dieu. La mort de Jésus est notre mort. Nous vivons par lui et pour lui (2 Corinthiens 5:14-15).
 
Pour aller plus loin

•    Lire Romains 5:1-11; Jean 3:16 ; Jean 15:13; Romains 8:32-39 ;
•    Lire 1 Jean 4:10 ; Jean 8: 1-11 ; Jean 21:1-23 ; Jacques 1:17 ;
•    Lire Daniel 2:22 ; Psaume 36:9 ; Psaume 84:11 ; 1 Jean 1:5 ;
Requêtes
Père, au nom de Jésus, fais-moi connaître la hauteur, la largeur, la profondeur, toutes les dimensions de ton amour. Je renonce à tout mensonge, à tout cliché qui m’a maintenu dans la peur de déposer ma vie sur l’autel. Je m’abandonne à toi et je reçois ta vie.
 
Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21) 
—————-
Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
No responses yet