Méditation du mardi 23 décembre 2025
Semaine de jeûne et de prières
Thème : La Puissance d’une vie Placée sur l’Autel
Thème 2 : La puissance du sacrificeÂ
Pensée 2 : Compte tenu du fait que Jésus a payé par sa mort le sacrifice que le Père exigeait en premier, la part de l’homme consiste à offrir toute sa vie. Comment Dieu pourrait-il nous rendre parfaits si nous tenons à faire comme bon nous semble ? Le feu de l’autel consume ce qui est naturel pour que Dieu règne en nous et à travers nous.
1 Rois 3: 4-5 ; LSG
Étude
Salomon offre à l’Éternel un sacrifice extravagant (mille holocaustes sur l’autel), et Yahweh lui apparaît en songe pour le bénir.
La puissance du sacrifice réside dans sa capacité à engager le ciel, et même le monde spirituel en général.
Salomon, suivant la coutume de David lors de la consécration du temple et du transfert du tabernacle, immolera vingt-deux mille bÅ“ufs et cent vingt mille brebis en sacrifice d’actions de grâces.
Yahweh lui apparaîtra une seconde fois (1 Rois 9, 2-3). Sa prière, accompagnée de sacrifices, avait été exaucée.
Il y a là un principe que nous devons apprendre : le sacrifice ouvre des portes, engage le ciel et scelle des alliances.
Dans les Écritures, un sacrifice est une offrande volontaire ou prescrite, présentée à Dieu et impliquant une perte réelle pour celui qui l’offre, dans le but d’honorer Dieu, d’expier le péché, d’obtenir sa faveur ou de sceller une alliance.
 
Il est important de noter que le sacrifice est institué par Yahweh, qui, pour couvrir la nudité d’Adam et Ève après leur chute, leur fait des habits de peau.
 
Genèse 3:21 ; LSG : « L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. »
 
Le sacrifice précède la Loi : il révèle le cÅ“ur de Dieu, et n’est pas une invention humaine. Les ceintures cousues de feuilles de figuier qu’Adam et Ève avaient fabriquées symbolisent notre justice propre. La solution au problème qui s’était posé devait venir de Dieu.
 
Ce jour-là , dans le jardin d’Éden, le cÅ“ur miséricordieux du Père de Yahweh s’est manifesté ; le sacrifice était la proclamation prophétique de la manière dont la semence de la femme qui allait venir établirait la justice de Dieu pour la race d’Adam.
 
Bien qu’Adam et Ève aient été chassés du jardin et que les chérubins, gardiens de la sainteté de Dieu, gardaient l’accès à l’arbre de vie, Yahweh, qui soupirait après la communion avec Adam et sa famille, leur enseigna le principe des autels, des sacrifices et des alliances.
 
L’épée flamboyante des chérubins, symbole de l’épée de l’Esprit, c’est-à -dire de la parole de Dieu, proclamait que l’accès à la communion avec Dieu se ferait sur la base des principes édictés par sa parole.
 
Nés après la Chute et en dehors du jardin d’Éden, les fils d’Adam, Caïn et Abel, avaient appris de leur père Adam que le moyen d’honorer Yahweh et d’entretenir une relation avec lui était d’offrir des sacrifices et des offrandes.
 
Le commentaire que le Saint-Esprit fait dans la lettre aux Hébreux de l’offrande d’Abel, qui s’était faite dans la foi, confirme qu’il avait été enseigné. En effet, la foi n’est possible que lorsque la volonté de Dieu est connue (Genèse 4:4 ; Hébreux 11:4).
 
Notre Dieu se suffit à lui-même. Il disait à Israël, qui vivait dans la rébellion, qu’il n’était pas intéressé par leurs offrandes et leurs sacrifices : « Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices ? dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux ; je ne prends pas plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. » (Ésaïe 1:11).
 
Lorsqu’il nous demande de capituler, de déposer sur l’autel notre vie, nos biens et nos possessions, ce qui l’intéresse en premier lieu, c’est notre cÅ“ur, prisonnier du « moi » et des choses de ce monde.
 
Celui qui offre tout ce que le Père demande ouvre grand son cÅ“ur. Rappellons que c’est par cette porte que les choses du monde spirituel entrent dans notre vie.
 
À quelle source notre cœur est-il connecté ? De quelle nature sont les eaux qui se déversent dans notre vie ?
 
Avec Térach, puis avec Abram, nous voyons que le chemin de la bénédiction que Yahweh voulait leur donner exigeait qu’ils offrent en sacrifice leur héritage ancestral, leur identité passée. Ils devaient partir d’Ur en Chaldée pour aller s’établir à Canaan (Genèse 11:31).
 
Lorsqu’Abram fait le choix de se donner à Dieu, sa vie est rythmée par une succession de révélations, d’alliances et de sacrifices. Il est, en quelque sorte, conduit de gloire en gloire. Les conditions de la réalisation du projet ultime de Dieu pour Abraham se mettent en place au fur et à mesure qu’il marche dans l’obéissance.
 
Revoyons les différents sacrifices d’Abram et leur impact :
1. Le sacrifice à Sichem, lieu où Yahweh se révèle à lui et lui fait la promesse (Genèse 12:6-7). Ici, il adore Yahweh et marque spirituellement le territoire.
 
2. Entre Béthel et Aï, il offre des sacrifices de communion et d’invocation dans le but d’entretenir sa relation avec Dieu (Genèse 12:8 ; 13:3-4). Après être allé en Égypte, il reviendra dans ce lieu où, plus tard, son petit-fils Jacob aura la vision de l’échelle qui monte au ciel.
 
3. Un autre sacrifice sera fait à Hébron (Mamré) pour confirmer l’alliance. Notons que ce sacrifice a été fait après la séparation d’avec Lot. De quel « Lot » devons-nous nous séparer ? Dieu veut élargir notre vision… Il veut nous donner ce qui nous appartient. Il faut faire des concessions pour recevoir le meilleur que Dieu a pour nous.
 
4. Abraham fait un sacrifice d’alliance avec Yahweh. Des animaux sont partagés en deux pour symboliser les deux parties de l’alliance (Genèse 15:9-18). Dieu seul passe entre les morceaux (fournaise et flambeau). Il s’agit d’une alliance unilatérale et irrévocable. Elle préfigure l’alliance que Jésus a conclue avec le Père en notre faveur. Notre part consiste à obéir à ses instructions simples. Dieu fera sa part. En fait, il l’a déjà fait par Jésus.
 
5. Abraham est prêt à offrir Isaac, son fils unique, celui qu’il aime. C’était l’épreuve suprême de la foi d’Abraham en Celui qui avait conduit ses pas (Genèse 22:1-14). Dieu ne veut pas la mort de son fils, mais un cÅ“ur entièrement livré. Jehovah-Jireh lui a révélé sa présence. En effet, un bélier a été fourni pour le sacrifice. Notre Dieu donnera encore aujourd’hui au-delà de ce que nous imaginons et pensons. C’est pour l’alignement de nos cÅ“urs qu’il nous demande de donner notre vie, nos biens et nos richesses.
 
C’est le principe d’une vie placée sur l’autel (une vie de communion avec Dieu et d’obéissance totale) qui a permis à Yahweh d’établir Abraham comme le père de la foi. Il a donné à Dieu pour recevoir. Il s’est ouvert pour être transformé.
 
Le sacrifice oblige le ciel, car il établit la justice de Dieu. Il y a en effet une transaction attachée à tout sacrifice que nous faisons pour la gloire de Dieu.
 
Proverbes 11:24 ; LSG : « Tel qui donne libéralement devient plus riche ; tel qui épargne à l’excès ne fait que s’appauvrir. » Le principe spirituel énoncé par ce verset va au-delà des biens matériels et des possessions. Celui qui consacre toute sa vie au Seigneur s’enrichit. Celui qui en retient des portions s’appauvrit.
 
Au sujet des transactions mises en Å“uvre par les sacrifices, le Lévitique nous enseigne que l’holocauste (sacrifice entièrement consumé par le feu) symbolisait le don total de soi. La transaction visait une consécration totale (Lévitique 1:9). Le sacrifice d’expiation servait à couvrir le péché ; la transaction visée était la restauration (Lévitique 4:35). Le sacrifice de culpabilité était destiné à la réparation. Il était fait avec une offrande et visait à rétablir la justice de Dieu. Le sacrifice d’actions de grâce était pour la reconnaissance. La transaction visée était l’entretien de l’alliance (Lévitique 7:12).
 
Par un seul sacrifice, Jésus a accompli tout ce que visaient tous les autres sacrifices, qui n’étaient que l’ombre des choses à venir. Son sang a scellé une nouvelle alliance aux promesses plus précieuses et plus grandes.
 
Grâce au sacrifice de Jésus, nous avons l’adoption, son nom, son trône, la Nouvelle Alliance avec ses promesses et tous les trésors du ciel. Nous sommes bénis de toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes (Éphésiens 1:3).
 
En donnant tout, nous recevrons le meilleur de ce qu’il nous destine dans cette vie. Celui qui refuse de donner restera limité et pauvre. Donner, c’est se positionner pour recevoir.
 
Compte tenu du fait que la croix est derrière nous, ce que nous donnons, c’est notre âme et notre corps. Pour celui qui n’est pas encore passé par la croix, la nouvelle naissance est la première étape.
 
Romains 12:1-2 ; LSG : « 1 Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin de discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. »
 
Engageons le ciel par le don entier de tout notre être. Lorsque Dieu devient la priorité dans la vie d’un homme, tout devient possible. Ne nous contentons pas de peu, car il nous a indiqué le chemin de l’abondance en Dieu.
 
 
Pour aller plus loin

•    Lire 1 Rois 3:3-15; 1 Rois 8:1-5, 62-63; 1 Rois 9:1-5;
•    Lire Lévitique 7:37-38 ; Ésaïe 1:11-18; Romains 6:13,16,19;
•    Lire Romains 12:1-2 ; 2 Corinthiens 5:14-15; Philippiens 1:20
Requêtes
Père, au nom de Jésus, je te donne tout mon cÅ“ur. Je m’offre à toi en sacrifice vivant. Fais de moi un puissant instrument de ta justice.Â
 
Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21) 
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Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
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