La lampe et le vase d’huile – l’attente de l’époux 

Méditation du mercredi 23 juillet 2025 

Semaine de jeûne et de prières 

Thème : Le mystère de la Lampe et du vase d’huile 

Thème 3 : La lampe et le vase d’huile – l’attente de l’époux 

Pensée 3 : Étant attachés au système qu’ils avaient bâti, les pharisiens ne purent pas entrer dans le royaume de Dieu. Ils avaient la loi écrites sans l’Esprit de Dieu – la lampe sans l’huile. Comment serons-nous capables de porter ce que  Jésus dit, si nous rejetons son Esprit ? Comment serons-nous prêts quand il viendra si nous avons vécu en marge de son système ? 

Matthieu 25:3-4 ; LSG 

Étude 

Sage: phronimos – intelligent, prudent, raisonnable. Il y a  l’idée de comment nous évaluons les choses. Ceci est toujours lié à notre perspective personnelle (« vision intérieure ») qui régit notre définition d’être « astucieux », c’est-à-dire qu’elle reflète notre état d’esprit personnel. 

Folle: móros – au sens propre, terne (insipide), plat (« sans tranchant ») ; au sens figuré, « mentalement inerte » ; terne dans sa compréhension ; absurde (“débile”), sans prise sur la réalité (agissant comme s’il était « sans cervelle »). imprudent, sans prévoyance ni sagesse. 

La différence entre les sages et les folles se situent sur l’estimation que les unes et les autres mettaient sur l’époux et l’évènement en préparation. Celles qui y attachaient un grand prix avaient pris de l’huile en réserve. Les autres qui manquaient de vision ou qui ne voyaient pas la valeur de l’époux, ne prirent pas d’huile de réserve. 

Voici une loi spirituelle qui ne sera pas brisée: l’homme mettra toujours son cœur là où est son trésor. Nous investissons nos ressources dans les choses que nous estimons. Tant que nous ne verrons pas en Jésus notre plus grand bien, nous le délaisserons au profit d’autres poursuites. 

C’est exactement pour cette raison que Jésus avait dit à la femme samaritaine : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive (Jean 4:10). La Samaritaine était aveugle ; folle dans une certaine mesure. Elle ne connaissait ni ce que Dieu donne gratuitement, encore moins qui était celui qui se tenait devant elle. Il était venu dans sa vie pour ouvrir les portes qui allaient hâter la manifestation des desseins de Dieu dans sa vie, mais elle ne le savait pas. La suite de l’histoire de cette femme montre qu’elle a reconnu le Messie et qu’elle s’est ouverte à son ministère. Sa vie n’a plus jamais été la même. 

Que connaissons-nous vraiment de Jésus ? Quel prix mettons-nous sur sa personne et ses enseignements ? Vivons-nous pour lui ? Dans cette phase de fiançailles où se trouve l’Église, comment nous préparons-nous à sa venue ? – N’a-t-il pas dit que le royaume de Dieu était semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux ? (Matthieu 25:1). 

Sur la symbolique de la lampe et du réservoir d’huile, l’Éternel avait donné au prophète Zacharie la vision d’un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier. Et il y a près de lui deux oliviers, l’un à la droite du vase, et l’autre à sa gauche (Zacharie 4:2-3). C’était l’image du système au cœur du temple que le Messie allait bâtir. 

À la différence du chandelier qui était dans le tabernacle de Moïse, ce chandelier était surmonté d’une vase d’huile. Si Aaron et les sacrificateurs s’occupaient nuit et jour des lampes (nettoyage des godets, remplacement des mèches brûlées, remplissage d’huile), dans le futur temple tout serait fait par l’Esprit de Dieu. Voilà pourquoi le message de Yahweh à Zorobabel était : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées (Zacharie 4:6). 

La lampe et le vase d’huile symbolisent le nouveau système dans lequel Dieu nous a placés. Celui qui est en Christ est une nouvelle création ; les choses anciennes sont passées. Voici toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5:17). Tant que nous nous attachons à l’ancien et que nous refusons l’aller dans le nouveau introduit par Jésus, nous marchons sur le sentier des vierges folles ; nous manquons de vision ; nous ne comprenons pas la valeur des choses que Dieu veut nous donner. 

Les deux oliviers à gauche et à droite du chandelier de Zacharie représentent le souverain sacrificateur Josué et le gouverneur Zorobabel. Ce sont les dimensions prêtre et roi des enfants du royaume. Ne dit-il pas quelque part que nous sommes une nation de rois-prêtres ? (1 Pierre 2:9). C’est dans la mesure où nous voyons la face de Dieu (prêtre ; intimité avec Dieu ; vie de prière normale) que nous sommes capables de régner (dimension roi). L’huile du Saint-Esprit coule dans la vie de celui qui voit la face du Père et qui s’attèle à faire son œuvre. Nous régnerons avec Lui, si nous avons appris dans sa présence à connaître sa face, sa voix et ses voies. 

La lampe représente aussi la parole de Dieu. Sa parole est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier (Psaume 119:105). L’huile représente le Saint-Esprit. Nous devons prendre la parole de Dieu avec l’Esprit de Dieu. En effet, aucune parole de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière (2 Pierre 1:20-21). C’est l’Esprit de Dieu qui doit nous indiquer le sens des paroles qu’il a données aux prophètes. La Parole de Dieu sans l’Esprit de Dieu, voilà une formule pour la religion et le légalisme. Les traditions des hommes régneront encore là où on a fermé la porte à l’Esprit de Dieu. 

Pendant qu’ils marchaient dans le désert avec Moïse, ils levaient les tentes au signal du Saint-Esprit qui allait devant eux sous la forme d’une nuée en journée et d’une colonne de feu durant la nuit (Exode 40:38). Est-ce que l’Esprit de Dieu nous précède dans le sentier où nous nous sommes engagés ? Est-il vraiment notre Seigneur si nous faisons comme bon nous semble ? 

La sagesse est le fruit de l’obéissance à Dieu. Notre vision spirituelle s’accroît au fur et à mesure que nous faisons sa volonté. Nous sommes changés dans notre intelligence. Ses valeurs deviennent nos valeurs. Ce qui est important pour Lui devient important pour nous. 

La lumière des justes est joyeuse, mais la lampe des méchants s’éteint (Proverbes 13:9). Qui est méchant dans les Écritures si ce n’est celui qui refuse de se soumettre au règne de Dieu. À son insu, le méchant dit à Dieu: je ne veux pas que tu règnes sur moi ; tu n’as pas à cœur mon bien ; Je sais trouver tout seul le chemin de la vie ; Je n’ai pas besoin de toi. Faut-il donc s’étonner que le Seigneur de gloire réponde à ceux qui auront méprisé son enseignement: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas ? (Matthieu 25:11-12). 

Dans les Écritures, la lampe représente aussi l’esprit de l’homme. Le souffle de l’homme est une lampe de l’Éternel ; il pénètre jusqu’au fond des entrailles (Proverbes 20:27). C’est Dieu qui est le propriétaire de nos vies. Bien qu’il nous ait donné le libre arbitre, le droit de choisir entre la vie et la mort. Apprenons à choisir ce qu’il indique. Il nous montrera encore le chemin de la vie. Ne conduisons pas nos vies sans la direction de son Esprit. Prendre la lampe et l’huile, c’est faire le choix de nous soumettre à son autorité dans le cadre de l’exercice des pouvoirs qu’il nous a donnés. Nous sommes responsables. 

Ce qui est commun aux trois symboliques que nous avons parcourues au sujet de la lampe et de l’huile, c’est la direction du Saint-Esprit. C’est Lui qui est notre Enseignant et notre Conducteur. Marcher par le Saint-Esprit, c’est obéir à sa parole. Elle n’est pas sujette à des interprétations particulières. C’est Dieu Lui-même qui nous dit ce que sa parole veut dire. Attachons-nous à ce qu’il a prescrit et positionnons-nous sur le terrain où nous monterons avec Lui lorsqu’il viendra. 

Pour aller plus loin 

•    Lire Matthieu 25:1-13 ; Exode 25:31-40 ; Exode 30:7-8.  

•    Lire Exode 40:17-38 ; Lévitique 24:1-3 ; Psaume 119:105. 

•    Lire Proverbes 13:9 ; 20:20 ; 20:27 ; 24:20 ; 31:18; Jean 16:12-15. 

Requêtes 

Père, au nom de Jésus, brise en moi les forteresses de la religion. Je tourne le dos aux commandements des hommes et à ma propre justice pour entrer résolument dans tout ce que tu donnes à ton Église. Tu viens chercher une qui est telle que Tu es aujourd’hui : sainte, pure, irrépréhensible – parée de la gloire du ciel et non des atours de ce monde qui s’en va à sa destruction. 

Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21)  

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Auteur : Yves Djiki 

Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki