Méditation du jeudi 25 décembre 2025
Semaine de jeûne et de prières
Thème : La Puissance d’une vie Placée sur l’Autel
Thème 4 : Je suis l’argile, Tu es le Potier
Pensée 4 : Dieu veut être le premier dans notre vie. C’est celui qui occupe notre cÅ“ur qui contrôle notre destinée. Lorsque la révélation de sa vraie nature nous conduit à nous ouvrir entièrement à son Å“uvre, à devenir malléables et sincèrement engagés, tout devient possible.
 
Jérmie 18:6 ; LSG
Étude
Dès le matin, Yahweh avait envoyé ses prophètes vers son peuple, qui s’était détourné de lui pour suivre les Baals et les Astartés. Comme ils n’avaient pas voulu revenir à lui, la condamnation prononcée allait s’accomplir.
 
Pendant le long ministère de Jérémie, qui s’étend de la fin du VIIe siècle au début du VIe siècle, sous les règnes de Josias, Jojakim et Sédécias, la compassion de Yahweh l’a conduit à recommander au prophète d’utiliser des signes prophétiques pour amplifier le message et montrer l’urgence de la repentance.
 
Examinons le signe et la métaphore que Yahweh a donnés à Jérémie avant de lui demander d’aller chez le potier.
 
Signe 1 : la ceinture de lin pourrie. Jérémie achète une ceinture sur ordre de Yahweh, qu’il porte pendant une saison, puis va cacher dans une fente de rocher près de l’Euphrate. Plusieurs jours après, toujours sur ordre de Yahweh, il alla la reprendre et constata qu’elle était gâtée ; elle n’était plus bonne à rien. En rejetant Yahweh, qui s’était attaché à eux pour les bénir, Juda et Jérusalem étaient devenus aussi inutiles que la ceinture gâtée. Ce qui n’est plus attaché à Dieu finit par se décomposer, même s’il paraît religieux extérieurement (Jérémie 13, 1-11).
 
Métaphore 1 : les vases remplis de vin. Le message à transmettre au peuple était le suivant : « Tous les vases seront remplis de vin. » (Jérémie 13:12). C’est d’ivresse qu’il allait les remplir pour causer leur perte. Rien n’allait arrêter le jugement qui avait été prononcé (Jérémie 13:13-14). Refuser la vérité conduit à une ivresse spirituelle destructrice. Telle était le message principal que sa miséricorde voulait leur faire connaître.
 
L’aveuglement de Juda et de Jérusalem était incompréhensible. Bien qu’ils aient assisté à la destruction du royaume d’Israël et de sa capitale, Samarie, en 722 av. J.-C., ils suivaient tragiquement une trajectoire qui produirait les mêmes effets.
 
À propos de cet aveuglement spirituel, le prophète Ésaïe avait prophétisé : « Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! » Car l’Éternel parle. » J’ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi.
3 Le bÅ“uf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître ;
Israël ne connaît rien, mon peuple n’a point d’intelligence. » (Ésaïe 1:2-3).
 
Toujours avec le prophète Ésaïe, qui plaidait la repentance, il disait à son peuple que tout péché serait expié ; il n’y aurait plus aucune trace d’iniquité : « Venez et plaidons ! dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » (Ésaïe 1:18).
 
C’est la bonne volonté et la docilité que le prophète Ésaïe met en avant comme condition de la guérison et de la prospérité, thème que tous les autres prophètes ont abordé (Ésaïe 1:8).
 
En envoyant Jérémie chez le potier, il désire faire revivre un message que sa miséricorde leur avait fait entendre à maintes reprises. Celui qui est malléable vivra, car Yahweh pourra le transformer. Celui qui redresse la nuque sera brisé subitement, sans remède.
 
La scène que le prophète observe chez le potier est l’image parfaite de ce que Dieu veut faire avec chacun de nous : « Le vase qu’il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l’argile dans la main du potier ; il en refit un autre, tel qu’il trouva bon de le faire. » (Jérémie 18:4).
 
Pour toutes sortes de raisons, l’argile qui est sur le tour et que le potier est en train de modeler peut prendre une forme qui ne correspond pas exactement à ses plans. Le parallèle avec la vie de l’homme est évident. Pour toutes sortes de raisons, nos vies ont emprunté des chemins qui n’ont pas permis au dessein de Dieu de se réaliser pleinement en nous. Celui qui refuse de collaborer lorsque Dieu entreprend le travail de correction qui révélera ce qu’il a vraiment désiré voir en nous s’oppose frontalement à Dieu.
 
Jusqu’à quel point sommes-nous malléables ? Avons-nous vraiment la volonté de faire le bien ? Désirons-nous tout ce que Dieu nous donne ? Aspirons-nous à devenir le reflet de sa personne ? Et que dire de tout ce qu’il a mis en nous ?
 
« Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d’Israël ? » », dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! » (Jérémie 18:6).
 
Ce verset met en avant la miséricorde de Dieu, qui n’est pas satisfait de nous voir éloignés de ce qu’il a voulu pour nous. On y voit également l’affirmation de son ascendance et de son autorité. C’est lui qui doit nous transformer à son image.
 
Rappelons qu’au commencement, il a créé Adam et Ève à son image, selon sa ressemblance, pour qu’ils dominent (Genèse 1:26-27). Comment allons-nous régner si nous sommes à l’image du monde ? Le principe de domination ne fonctionne que sur la base de l’alignement.
 
Le christianisme est d’abord une question de positionnement. Ce sont ceux qui sont malléables, que le Père peut façonner, qui sont établis sur le trône que nous avons reçu.
 
Celui qui affirme : « Tu es le potier, et je suis l’argile » prend le chemin où Dieu lui fera voir son salut. Il prend le chemin où tout ce que Dieu a mis en réserve en lui sera manifesté.
 
De la même manière que l’argile ne conteste pas le potier, les enfants de Dieu qui ont capitulé ne s’opposent pas à ce que Dieu fait. La révélation de l’amour qu’il leur porte les pousse à se donner sans réserve.
 
Celui qui s’abandonne ne craint pas l’avenir. Des choses nouvelles et étonnantes se produiront, qui le seront encore davantage pour ceux qui ne nous ont pas suivi sur le chemin de la consécration totale à Dieu.
 
Toutes les Écritures témoignent que ceux qui ont reconnu à Dieu sa position de Souverain, de Roi et de Potier, et qui se sont abandonnés entre ses bonnes mains, ont particulièrement marqué leur génération.
 
La position de l’argile dans l’image évoque la soumission. Loin d’être une position passive, elle symbolise l’alignement et la cohésion parfaits avec Dieu. De la même manière que l’argile suit les mouvements des doigts du potier, celui qui s’est donné à Dieu suit l’Esprit de Dieu et son trône de manière synchronisée.
 
Jésus disait : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; c’est le Père qui demeure en moi qui fait les Å“uvres. » (Jean 14:10).
 
En nous demandant de nous soumettre, de faire preuve de bonne volonté et d’être malléables, le Saint-Esprit veut réaliser avec nous ce qu’il a fait avec Jésus, en qui le Tout de Dieu a pu s’exprimer.
 
Donnons-lui tout notre cœur et vivons pleinement.
 
 
Pour aller plus loin

•    Lire Jérémie 18: 1-12 ; Ésaïe 64:8 ;
•    Lire Jérémie 13:1-14 ; Ésaïe 1:1-20;
•    Lire Jean 14:10, 20 ; Jean 17:21-23; Romains 9:20–23
Requêtes
Père, au nom de Jésus, je renonce à toute forme de rébellion. Donne-moi un esprit bien disposé. Je désire aller là où tu me conduis. Ôte de ma vie tout ce qui n’y a pas sa place. Tu es mon Dieu, mon Roi et mon Père.Â
 
Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21) 
 
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Auteur : Yves Djiki
Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki
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