Méditation du vendredi 26 décembre 2025 

Semaine de jeûne et de prières 

Thème : La Puissance d’une vie Placée sur l’Autel 

Thème 5:  De Gethsémané à la Gloire   

Pensée 5 :  

Si Gethsémané est un lieu que la chair redoute, c’est l’endroit où nous passons du règne de la volonté propre à celui du Saint-Esprit. Celui qui ose prier en toute conscience : « Non pas ma volonté, mais la tienne », prend le chemin où Dieu peut agir sans limitation dans sa vie. 

  

Matthieu 26:39; LSG 

Étude 

Au cours du repas de la dernière Pâque qu’il célébra avec ses disciples, Jésus avait une fois de plus parlé explicitement de la venue du Royaume de Dieu et de la nécessité de sa mort. Une nouvelle alliance allait être scellée dans son sang (Luc 22:14-21). 

  

Il leur prédit qu’ils seraient pour lui une occasion de chute cette nuit-là (Matthieu 26:31). Le terme grec « skandalizô », traduit par « chute », signifie « poser un piège » (au sens propre) ou « entraver une conduite ou une pensée juste ; faire trébucher » (au sens figuré). Il faisait référence à la prophétie de Zacharie 13:7 pour confirmer le jugement qui allait s’abattre sur lui et la dispersion des disciples qui l’avaient suivi. 

  

Pierre avait protesté en disant : « Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. « Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. » “. Et tous les autres disciples avaient affirmé la même chose (Matthieu 26:33, 35). 

  

Il est vraisemblable que Pierre et les autres disciples ne comprenaient pas la nature des batailles et transactions qui se jouaient dans le monde spirituel. Jésus n’était pas encore allé à la croix et, bien que le Père eût jugé bon de donner le royaume de Dieu aux disciples de Jésus, ceux-ci n’y étaient pas encore établis. C’est la raison pour laquelle, après sa résurrection, il leur demandera de ne pas quitter Jérusalem, mais d’attendre d’être revêtus de la puissance d’en haut. 

  

À ce moment crucial où il devait donner sa vie, alors que Satan, ayant reçu l’autorisation d’agir, avait réclamé les disciples pour les passer au crible comme le froment, ces derniers n’avaient pas les moyens de suivre Jésus sur la voie qu’il allait emprunter. Il avait cependant prié pour eux, et spécialement pour Pierre, afin que leur foi ne défaille pas. Pierre avait reçu le mandat d’affermir les autres une fois qu’il serait revenu de sa chute (Luc 22:31-32). 

  

Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent, selon la coutume de Jésus, à la montagne des Oliviers, dans un lieu appelé Gethsémané (Matthieu 26:30 ; Luc 22:39). 

  

Gethsémané signifie « pressoir d’huile ». C’était un petit endroit situé entre le ruisseau du Cédron et le mont des Oliviers, près de Jérusalem. C’était un lieu calme, propice à la prière et au repos, connu de Jésus et de ses disciples. 

  

Que faisons-nous lorsque nous traversons des périodes de grandes épreuves ? Quelle est notre réponse lorsque notre âme hésite à suivre le chemin que le Saint-Esprit nous indique ? 

  

Bien qu’il en ait parlé à plusieurs reprises, Jésus a éprouvé toutes sortes de sentiments lorsqu’est arrivée l’heure de donner sa vie. Il avait même avoué à ses disciples : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici et veillez avec moi. » (Matthieu 26:38). 

  

La prière est une démarche par laquelle l’homme cherche à réaliser une union parfaite avec Dieu. Pour celui ou celle qui prie en tant qu’enfant de Dieu (la position dans laquelle se trouvait Jésus), prier, c’est amener tout son être à prendre conscience de l’unité avec Dieu. 

  

N’oublions pas ce que les Écritures proclament au sujet de ceux qui sont nés de Dieu. Ils ne sont plus limités au naturel, ils sont du ciel. En effet, les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles (2 Corinthiens 5:16-17). Ils ne font qu’un avec Jésus (1 Corinthiens 6:17). L’esprit est parfait ; c’est l’âme qui est en marche vers la stature parfaite du Christ (Romains 12:1-2). 

  

Vu ce qui précède, prier, c’est amener son âme à se conformer parfaitement à la volonté de Dieu. On renonce à sa propre volonté pour réaliser cette union glorieuse. 

  

Gethsémané est le lieu où notre être est pressé par le Saint-Esprit pour que sa puissance se manifeste en nous. Gardons cette image à l’esprit : le brisement de l’homme extérieur (concassement des fèves d’olives) précède la marche dans l’onction (l’huile qui coule). 

  

Revenons à Jésus qui, à trois reprises, fera cette même prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:39, 42, 44). Il est possible qu’il ait prié pendant un total de trois heures. En effet, après la première phase, il est rapporté qu’il a dit à Pierre et aux disciples qu’il les avait trouvés endormis : « Vous n’avez donc pas pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:40). 

  

Avons-nous conscience du décalage qu’il peut y avoir entre notre volonté et celle de Dieu, entre nos pensées et les siennes, entre sa façon de faire et la nôtre ? Lorsqu’il nous apparaît que nous sommes décalés, que faisons-nous ? 

  

La justice est l’état de ce qui suit la ligne que trace la parole de Dieu. Celui qui marche sur cette ligne poursuit la justice de Dieu pour l’établir dans sa vie. La présence de Dieu et le ciel viendront là où sa justice est établie. 

  

L’iniquité est l’état de ce qui est tordu, décalé par rapport à la ligne que trace la parole de Dieu. Marcher sur un chemin que la parole de Dieu n’a pas tracé contribue à établir ce qui est semblable à l’iniquité. Beaucoup de peines et de misères, d’épaisses ténèbres, et, pour parler plus clairement, la présence de l’adversaire et de son royaume trouveront le moyen de s’introduire dans la vie de celui qui, rejetant la parole de Dieu, suit le chemin de l’iniquité. 

  

Aussi curieux que cela puisse nous apparaître, suivre notre propre voix, c’est établir l’iniquité, c’est-à-dire ce qui est tordu et décalé de la volonté parfaite de Dieu. 

  

Conscient de ces principes, Jésus a crié encore et encore : « Ce n’est pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Il avait compris que la mort à soi produisait la vie dans la volonté de Dieu. 

  

Lorsqu’il est sorti de ce temps de consécration, la chair avait été mise à mort. Celui qui se levait du lieu de la prière était parfaitement uni à Dieu, dans cette phase qui était la dernière et la plus importante de son ministère avant la croix. C’est ici en effet que s’est décidée toute la suite des choses. 

  

Ce que nous avons pu observer lors de son arrestation, de son procès devant le souverain sacrificateur et le Sanhédrin, devant Pilate, devant le roi Hérode, puis à nouveau devant Pilate et sur la croix, n’était que le fruit de la victoire qu’il avait remportée auprès du Père, lorsqu’il s’était offert comme un instrument docile et malléable de justice. 

  

Celui qui veut vraiment être utile à Dieu doit apprendre le secret de l’abandon. L’abandon est la porte qui nous conduit sur le sentier où nous portons beaucoup de fruits. 

  

Les Écritures nous enseignent ce principe. C’est lorsqu’ils se sont abandonnés que Dieu a pu les envoyer et les utiliser. L’abandon précède l’excellence en Dieu. L’abandon précède la mission. Dieu ne peut rien faire avec celui qui retient.  

Lorsque vous retenez, vous limitez Dieu. Lorsque vous cédez, vous libérez la puissance de Dieu dans votre vie. La plus grande peur de Satan est un croyant rendu, car il ne peut pas manipuler quelqu’un dont la volonté appartient à Dieu. L’abandon n’est pas la fin de votre vie spirituelle. C’est le début de votre efficacité spirituelle véritable. Tout dans le royaume fonctionne sur la base de l’abandon, car l’abandon supprime la résistance. 

  

Pourquoi craignons-nous Gethsémané ? Parce que nous avons cru des mensonges au sujet de Dieu. La volonté de Dieu n’est pas une perte, elle n’est pas dure. Elle ne transforme pas notre vie en un désert ou en quelque chose de terne, sans vie ni joie. Voilà ce que beaucoup ignorent : abandonner sa volonté ne signifie pas renoncer à son autorité. Cela signifie la découvrir. L’abandon ne signifie pas accepter passivement tout ce qui nous arrive. Cela signifie s’aligner sur ce que Dieu a déjà déclaré et refuser de se contenter de moins. La vie placée sur l’autel est plus facile que la vie dirigée par soi-même. Tel est le mystère et le trésor que le Père nous invite à découvrir. 

  

Osons faire cette prière en toute conscience : « Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », et voyons Dieu être Dieu dans nos vies. Celui qui veut tout de Dieu le met en premier par cette prière, qui le place sur le terrain où il est parfaitement aligné sur le trône de Dieu. 

  

  

Pour aller plus loin 

•    Lire Matthieu 26:36-46; Luc 22:39-46 

•    Lire Luc 22:41-42; Hébreux 5:7; Galates 6:14; Actes 20:22-24; 

•    Lire Jean 5:30; Jean 6:38; Jean 14:10 ; Jean 8:28,42 

Requêtes 

Père, au nom de Jésus, je me livre à toi. Brise toute résistance. Que la puissance de ton Esprit agissant en moi me transforme, afin que l’huile et les autres trésors dont je suis porteur en sortent. 

  

Note importante : N’oublie pas que notre soutien est la justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5 verset 21)  

  

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Auteur : Yves Djiki 

Mise en ligne : Isaïe-Nathan Djiki 

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