Méditation du Mercredi 20 juillet 2022
Pensée : Celui qui marche selon ce qui est écrit dans le ciel règne. Car il a choisi de se tenir en Celui qui est assis à la droite de Dieu. Ne craignons pas les tribulations ou la souffrance de la part de ceux qui n’aiment pas Jésus. Remplissons-nous de son Esprit pour être forts et fermes face aux vents de l’intimidation. Notre Dieu règne. Et nous régnons avec Lui. Gardons-nous de mener des batailles dans le naturel.
Note : Prendre le temps de lire le texte en entier, avant de passer à la section Étude.
Étude
Jean 18 :12-18; LSG
« 12 La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent. 13 Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne; car il était le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là . 14 Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Jean 18:12-14; LSG
De la même manière que le Père avait permis à Satan de toucher aux possessions et au corps de Job, il remet son Fils entre les mains des hommes afin qu’ils accomplissent les desseins mauvais. À leur insu ils accomplissent aussi ce que le Père avait planifié avant le commencement du monde.
Ce qui est arrivé à Jésus peut nous arriver. Le Père peut permettre que nous soyons éprouvés. Si cela arrive, il nous remplira de sa grâce afin que nous ayons la force suffisante pour demeurer fidèles.
Remarquons bien que c’est seulement maintenant que les principaux sacrificateurs et les pharisiens mettent la main sur Jésus. Personne n’avait pu le saisir auparavant. Conduit sur une falaise pour être précipité d’en haut parce qu’on accusait de blasphémer contre Yahweh, personne n’avait pu mettre la main sur Lui. Les Écritures disent qu’il passa au milieu d’eux et partit.
Personne ne prend la vie de notre Seigneur. Il la donne par amour pour la race d’Adam qu’il est venu sauver.
Celui qui demeure en Jésus est gardé par l’onction. La mort prématurée ne peut le sortir du monde avant le temps.
Que notre cœur ne se trouble pas. Si nous sommes en Lui, nous sommes puissamment gardés. Quel que soit la nature du diagnostic médical que l’on aurait reçu des médecins, gardons courage. Ce n’est pas la fin tant que nous n’avons pas terminé ce pour quoi nous sommes venus dans le monde. Si nous savons qu’il nous reste des choses à accomplir, refusons avec force de partir. Jésus a payé le prix de notre liberté. Et personne n’a le droit de nous sortir de scène avant le temps.
Étienne n’est pas sorti avant le temps. Il avait combattu le bon combat. Il avait terminé la course que le Père lui avait donné de courir. Jean-Baptiste n’est pas sorti avant le temps. La mort de chaque apôtre du Seigneur n’était pas une victoire du diable. Chacun d’eux est parti après avoir terminé sa course.
Puisque nous demeurons en Dieu, nous régnons avec Lui. Et s’il nous faut souffrir à cause de son nom, ce sera avec dignité comme Étienne et les autres que nous marcherons sur ce sentier.
Ce n’est pas ce que nous voyons de nos yeux naturels qui est la vérité. Bien que Jésus fût enchainé et qu’il se tenait debout devant Anne, Caïphe, Pilate et Hérode – c’est Jésus qui régnait. Les choses se déroulaient selon les Écritures. Lorsque la Parole de Dieu contrôle le moindre aspect de nos vies, nous régnons. Les hommes peuvent nous mépriser ou nous dominer dans le naturel, spirituellement c’est nous qui régnons par le Saint-Esprit.
Dans quelles batailles sommes-nous engagés en ce moment ? Avons compris leurs dimensions spirituelles ? Quelles stratégies mettons-nous en place pour ne pas descendre dans la boue des disputes et luttes naturelles où ceux qui s’opposent à nous veulent nous entrainer ?
Celui qui marche par le Saint-Esprit règne quand bien même il apparaitrait faible dans le naturel. Car c’est l’Éternel qui combat pour lui.
« 15 Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur; 16 mais Pierre resta dehors près de la porte. L’autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre. »
Jean 18:15-16; LSG
L’autre disciple mentionné dans le verset 15 est probablement Jean lui-même qui aime parler de lui à la troisième personne (Jean 1 :35; 13 :23-25). C’est seulement dans cet évangile que l’on trouve ce détail. On retrouvera l’expression « l’autre disciple » dans Jean 20 :2-4,8.
Traditionnellement les premiers chrétiens ont interprété Jean 18 :15 comme se rapportant au disciple que Jésus aimait – savoir Jean, le rédacteur de l’évangile qui porte son nom.
Ces versets illustrent la puissance des réseaux, des connexions ou des relations. Le disciple qui est connu du souverain sacrificateur peut entrer dans la cour intérieure alors que Pierre demeure à l’extérieur. Notre capacité à aller loin dans la vie dépend véritablement des personnes que nous connaissons. Bien entendu, celui qui est connu de Dieu et qui connaît Dieu et ses voies ira loin dans la vie. Il aura la faveur de Dieu sur sa vie.
C’est par l’entremise du disciple connu du souverain sacrificateur que Pierre peut accéder à la cour intérieure.
Comment faisons-nous pour ouvrir les portes d’opportunités aux personnes qui ne peuvent pas aller au-delà de certaines limites parce qu’ils ne connaissent pas la bonne personne ?
Qui avons-nous besoin de connaître ou de rencontrer pour aller plus loin dans notre vision ?
Le Père veut accomplir les desseins qu’il a formés pour nous. Il le fera à travers les gens. Par le Saint-Esprit, discernons les personnes et les alliances que nous avons besoin de tisser pour aller toujours plus loin.
Que personne ne se méprenne sur ce que je dis. Je suis d’accord avec le Saint-Esprit qui nous commande de ne pas chercher le secours auprès des hommes. Notre secours vient de l’Éternel. Nous remarquons dans les Écritures que certaines relations ou alliances peuvent contribuer à établir les choses que le Père veut faire dans nos vies.
Sachons tisser ces réseaux de relations avec sagesse pour la gloire de Dieu. Ne cherchons pas à utiliser les gens. Cherchons à ajouter de la valeur à leur vie pour la gloire de Dieu.
Note : La relation du disciple cité plus haut et du souverain sacrificateur n’est pas très claire. Si ce disciple était de famille, des prêtres n’est pas clair.
« 17 Alors la servante, la portière, dit à Pierre: Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme? Il dit: Je n’en suis point. 18 Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là , avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait. »
Jean 18:17-18; LSG
Pierre nie être un des disciples de Jésus pour la première fois. Que personne ne le juge, car nous avons tous été coupables de ce péché à des niveaux différents. Le secours de la chair n’est que confusion. Ce ne sera pas par la puissance ou par la force de la chair. Celui qui avait juré il y a à peine deux ou trois heures être prêt à mourir avec le Seigneur nie le connaître.
Face à la mort, les hommes réagissent de différentes manières. Le désir de demeurer en vie amène plusieurs à sacrifier leurs valeurs et parfois les personnes qu’ils disaient aimer. Certains ont trahi leurs amis intimes pour demeurer en vie.
C’est le Saint-Esprit qui peut nous garder à l’heure de la tentation.
C’est celui qui est rempli de l’Esprit de Dieu et qui a médité à l’avance sur la possibilité de la persécution et de la mort, qui résistera mieux aux menaces du diable.
La mort à laquelle nous faisons face aujourd’hui c’est le rejet des autres. Nous ne sommes pas encore arrivés au point où une personne pourrait perdre sa vie pour le nom de Jésus. Cela viendra à l’approche du retour du Seigneur dans nos sociétés. En Afghanistan, au Nigéria, en Inde, au Pakistan et dans plusieurs autres pays où il y a une forte opposition à l’évangile sur tout ou partie de ces territoires, les disciples de Jésus sont persécutés et tués.
Que la peur du rejet ne nous dissuade pas d’obéir au Seigneur, de dire à ceux qui nous entourent la vérité. Comment seront-ils sauvés si nous cachons ce que nous savons ?
Devoir
- Lire Matthieu 26:58
- Lire Marc 14:54
- Lire Luc 22:54-62
- Lire Psaume 91
Requêtes
Père, au nom de Jésus, garde-moi de renoncer au beau nom de mon Seigneur. Je veux me tenir debout pour lui dans ce monde.
NB: N’oublie pas que notre soutien est la Justice de notre Seigneur Jésus-Christ. (2 Corinthiens 5:21)
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